COMMUNIQUE DE PRESSE DU 27/09/2001

· Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2002, qui sera examiné par l’Assemblée Nationale en Octobre, fixe un ONDAM à 3,8 %, une nouvelle fois calculé sans aucune considération d’ordre médical (besoins sanitaires de la population).

· Malgré un nouveau rebasage, celui-ci est d’ores et déjà intenable (tout le monde le reconnaît) au regard des évolutions des dépenses constatées en 2000 (5,6 %) et prévisionnelles pour 2001 (de l’ordre de 5 %).

· La répartition proposée (4,8 % pour l’hôpital public, 4,8 % pour le secteur médico-social, 3,5 % pour l’hospitalisation privée et 3 % seulement pour le secteur ambulatoire) appelle, pour l’U.N.O.F., 3 commentaires :

* Il est paradoxal, voire irresponsable ou provocant, d’infliger au secteur qui progresse le plus rapidement (environ 7 %) le taux d’évolution le plus faible (3 %).
* Par cette décision, le gouvernement fait un choix politique fort : celui de privilégier l’hôpital public au détriment de la médecine libérale.
* Un objectif aussi faible compromet gravement toute revalorisation significative des honoraires médicaux, en particulier ceux des Médecins de Famille déjà particulièrement sinistrés (115 Francs pour une consultation depuis avril 98 et pour une visite 20 Francs de plus non revalorisée depuis 1994).

· Face à cette situation inacceptable et injuste, l’U.N.O.F., premier syndicat de médecins Généralistes, ne restera pas les ” bras croisés ” et proposera dès son prochain Comité Directeur du Samedi 6 octobre une riposte à la hauteur des enjeux.


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