La force du système libéral de dispensation de soins.


Les médecins doutent. De la réforme, de leur statut, de leur place dans la société.

Le sondage IPSOS – Le Parisien – RTL qui sort ce jour va leur redonner du baume au cœur.

L’image du médecin libéral, quelque soit sa spécialité, est bonne auprès des patients.

Même si l’omnipraticien reste le chouchou, ce qui nous conforte collectivement et individuellement, les mérites de la médecine avec un exercice libéral fort permettent d’envisager notre avenir avec plus d’optimisme.

Au fil du temps, cette image ne s’écorne pas. Une preuve supplémentaire que les décideurs auront beaucoup de mal à réformer quoique ce soit sans nous.

Ceux de 1995 ne l’avaient compris que trop tard. Ceux opposés aux 20 €, itou.

Espérons toujours, en cette période de souvenirs, que chacun retienne les leçons du passé.

Docteur Michel COMBIER.


« Proche de moi, j’ai mon médecin, j’y tiens ! »


S’appuyant sur les résultats de ce sondage, la CSMF lance ce jour une campagne sur le thème de la proximité de la médecine libérale et de l’attachement des patients à notre système.

Une affiche paraîtra dans « Le Quotidien du médecin » de ce jour et « Impact Médecine » de vendredi.

Elle servira à attirer l’attention des patients sur le risque que la réforme peut faire courir par une modification profonde de notre système d’offre de soins.

Défendre le secteur libéral dans son entier a toujours été la philosophie de la CSMF, dans laquelle l’UNOF a toujours trouvé sa place et l’expression de ses convictions.

Résultats du sondage + affiche sur le site de la CSMF :

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Réforme : un texte encore imparfait

Le texte de Loi, qui sera présenté au Conseil des Ministres de mercredi prochain, demande encore beaucoup d’améliorations. On sent que certaines des préoccupations des médecins sont reportées vers la nouvelle gouvernance et la négociation conventionnelle. Il semblerait que les derniers vestiges de la maîtrise comptable seront supprimés au cours du débat parlementaire. On quitterait donc la logique du « coupable et coupable » qui ne concernait que les médecins libéraux. Les futures semaines vont exiger la plus grande attention car derrière chaque bonne intention peut exister une autre moins avouable. Si le gouvernement semble, après la manifestation de samedi qui n’a que peu mobilisé, avoir gagné la bataille médiatique, nous restons très vigilants face à des accords qui pourraient se faire sur le dos des médecins pour faire plaisir à tel ou tel partenaire.

Permanence des soins : toujours pas d’avancée en vue.

La dernière réunion concernant la Permanence des soins en ambulatoire a été la nième répétition des mêmes idées. L’attitude de la CNAM est de ne surtout pas parler de chiffres avant la réunion conclusive ( ! ) du 16 juin. Elle se contente d’écouter en mettant souvent en doute la faisabilité de ce que présentent les libéraux. En plus, pour elle, seuls les médecins généralistes sont concernés par cette fonction, qu’elle reconnaît volontaire. On se demande comment faire entendre raison à une structure qui montre bien sa limite de compréhension dès que l’on sort du huit heures midi et du quatorze heures – dix sept heures.

Gros prescripteurs : la CNAM toujours égale à elle-même.

Les gros prescripteurs sont montrés du doigt par la CNAM. Il faut les faire rentrer dans le rang et illico presto. On va même les « cibler ».

Il est reconnu par toutes les autorités scientifiques que c’est au coût moyen de l’ordonnance que se reconnaît la qualité du médecin. Et on parle avec le plus grand sérieux de milliards d’euros d’économie !

Pourquoi avoir tant attendu ? Et qu’en pense les signataires de la convention de cette attaque en règle des seuls généralistes ? Il faut dire que les obligations ne reposent que sur leurs épaules.

On défend le généraliste avec une convention spécifique.

On lui met des contraintes qui ne s’appliquent pas aux autres (les dosages thyroïdiens par exemple ne concernent pas les endocrinologues … cocasse !), et on évite aussi de lorgner vers les prescriptions hospitalières.

Avoir les omnipraticiens à la botte et faire reposer que sur eux toutes les économies possibles, voilà le vrai but de la convention spécifique.

Voilà un argument de plus pour qu’une seule règle s’applique à la profession médicale. Car la CNAM est trop heureuse de diviser pour régner.


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Dr Guy Kurtzemann


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