Fin janvier, “j’ai dit que je souhaitais que 100% du territoire soit couvert par un SAS à l’été, et que si ce n’était pas le cas, j’étais prêt à rétablir des obligations de garde. Je tiendrai (ces) engagements”, a assuré le Premier ministre, Gabriel Attal, ce mercredi 3 avril à l’Assemblée nationale.

 

“Mon Gouvernement présentera d’ici le mois prochain un décret sur la généralisation des SAS”, a-t-il dit. Il répondait à une question de la députée du Loir-et-Cher Mathilde Desjonquères (Modem), inquiète du devenir d’une plateforme locale équivalente mais pas encore labellisée, qui a selon des travaux universitaires fait ses preuves.

“Évidemment, il faut faire en sorte que des plateformes comme celles que vous évoquez […] puissent être reconnues comme SAS, c’est ce à quoi nos services travaillent”, a précisé Gabriel Attal.

Face à la croissance des déserts médicaux, il a aussi promis de “réunir prochainement les doyens, les présidents d’université et agences régionales de santé” pour “créer davantage de places” pour les étudiants en médecine.

L’exécutif a déjà “fait évoluer le ‘numerus clausus’  vers un ‘numerus apertus'” mais “il faut aller plus loin”, a-t-il jugé. Il a renouvelé son engagement d’augmenter le nombre d’assistants médicaux pour “libérer du temps médical”. “On était à 6 000 quand j’ai été nommé Premier ministre”, ce sera “8 000 cet été, et 10 000 à la fin de l’année.  C’est 2,5 millions de consultations de plus pour les Français”, a-t-il assuré.

Il a enfin réitéré sa promesse de “lutter contre les rendez-vous non honorés”, en “faisant payer” les patients qui ne se “présentent pas, sans prévenir à l’avance”.

[Avec AFP]

Source :
www.egora.fr
Auteur : Mathilde Gendron

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