Selon les études (Drees, Cnom), 26 à 30 % des médecins traitants français ont plus de 60 ans.
On oublie souvent que l’accès aux soins dans les dix prochaines années passera par ces médecins sexagénaires oubliés dans les plans gouvernementaux.
Souvent en exercice isolé, avec de grosses patientèles, ils assurent aussi la majorité des gardes de Permanence Des Soins Ambulatoires (PDSA) aussi bien en activité qu’en cumul emploi-retraite.
La CSMF, qui défend TOUS les médecins libéraux, fait remonter les demandes de ces professionnels de santé, indispensables mais négligés dans cette période de crise majeure.
· Les médecins, à quelques mois ou années de la retraite, qui n’ont pas de logiciel labellisable Ségur (comme Médistory 3 et Axisanté 4) et craignent un bouleversement majeur chronophage dans les nouvelles versions, DOIVENT BENEFICIER d’un délai dérogatoire qui leur assure, au moins pendant encore 2 ans leur forfait structure.
Lire la fiche CSMF tout savoir sur « Ségur du numérique en santé »
· On doit aussi reporter pour ces médecins l’obligation d’être en exercice coordonné en 2022 (MSP, ESP, CPTS), sinon beaucoup ne toucheront pas le volet 1 du forfait structure de la ROSP en 2023.
· Les médecins en cumul emploi retraite DOIVENT ETRE INCITES à poursuivre leur activité, s’ils le souhaitent, par des mesures urgentes dès cet été plutôt que d’être actuellement pénalisés.
Lire la fiche CSMF sur la Retraite
· Les médecins exerçant dans les zones déficitaires, comme c’est souvent le cas des médecins en fin de carrière, doivent bénéficier de MESURES FISCALES.
Avec Les Généralistes-CSMF, rendons sexy l’exercice des médecins sexa pour passer le cap de la crise démographique et ne plus voir de départs à la retraite définitifs, prématurés.
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