Le 15-04-2020

 

COVID-19 Arrêté du 28 mars 2020
Le bon vouloir des ARS : ÇA SUFFIT !

Dans de nombreuses régions, des centres COVID-19 se sont ouverts. Des médecins généralistes, avec l’aide d’infirmier(e)s libéraux(ales), font des astreintes en journée et des gardes pour examiner les patients suspects Covid quand la téléconsultation n’est pas suffisante. Cela permet de sécuriser nos cabinets et d’éviter la contamination de nos patients non Covid, cela permet aussi de protéger nos confrères à risques de complications. Tout ce maillage libéral participe à la diminution des risques de contagion et par là-même à l’engorgement des urgences. La quasi-totalité des médecins généralistes a joué le jeu de la santé publique, entrainant une diminution d’activité en moyenne de 40%.

Et que font les Agences Régionales de Santé (ARS) dans certaines régions ? (Nouvelle Aquitaine, Centre Val de Loire) pour prendre en compte cet investissement courageux des médecins libéraux qui montent au front :

Elles refusent d’indemniser les médecins généralistes de ces centres COVID.

Et pourtant, un arrêté du 28 mars 2020, décidé par le Ministre de la Santé, le permet via la CNAM.

Deux poids, deux mesures dans un pays pourtant jacobin, où certains directeurs d’ARS, bien au chaud et à l’abri dans leur bureau, refusent d’aider des médecins généralistes qui travaillent, en première ligne, au péril de leur vie.

A l’heure des comptes, le pays s’en souviendra, et une réflexion sur la pérennité de ces Agences Régionales de Santé devra être engagée.

Lire l’article « Charente maritime : des médecins et des infirmiers jettent l’éponge devant l’attitude de l’ARS »