FAITS DIVERS – Pédophile démasqué par un généraliste… Les antivax incriminés dans le décès d’un enfant de 4 ans… Implant Essure : l’Etat mis en cause ?

Un professeur mis en examen pour pédophilie après l’alerte d’un généraliste

Un professeur des écoles parisien a été mis en examen pour pédophilie. C’est le médecin traitant d’une élève qui a donné l’alerte après avoir recueilli les confidences de la jeune fille.

 

Un instituteur parisien a été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade des mineurs de la police judiciaire de Paris, à la fin du mois de janvier. Il est soupçonné d’avoir commis des attouchements sexuels sur une fillette de 11 ans en 2015, dans le cadre de ses fonctions, au sein d’un établissement scolaire du XIIIème arrondissement de la capitale. Des photographies pédopornographiques ont été retrouvées sur son ordinateur personnel.

L’enseignant a été démasqué après les confidences de l’adolescente, âgé aujourd’hui de 16 ans, à son médecin traitant. Elle consultait pour des problèmes d’angoisse récurrents. Elle a confié au généraliste avoir été agressée sexuellement lorsqu’elle avait 11 ans.

Informé par le praticien, le procureur de la République a chargé la police judiciaire d’enquêter sur les faits. Au terme de sa garde à vue, l’homme a été déféré au parquet de Paris, puis remis en liberté sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès. L’académie de Paris a indiqué que l’enseignant a été suspendu de ses fonctions à titre conservatoire.

Fin janvier, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture une proposition de loi qui vise à mieux “protéger les victimes de violences conjugales”.  La levée du secret médical sera possible pour un professionnel de santé “lorsqu’il lui apparaît” que des violences au sein d’un couple “mettent la vie de la victime majeure en danger immédiat et que celle-ci se trouve sous l’emprise de leur auteur”.

[Avec Actu17.fr]

Source :
www.egora.fr
Auteur : S. B.

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Les antivax conseillent sa mère sur Facebook, un enfant de 4 ans décède de la grippe

Un enfant de quatre ans, présentant certains symptômes de la grippe, est décédé aux Etats-Unis après que sa mère a été conseillée sur Facebook par des antivax lui intimant de ne pas utiliser le médicament prescrit par un généraliste. 

 

Aux Etats-Unis, une mère constatant une forte fièvre chez son enfant de quatre ans, décide de l’emmener consulter un médecin. D’après NBC News qui ne dévoile pas plus d’informations sur l’état de l’enfant, ce dernier diagnostique un état grippal et lui prescrit du Tamiflu.

Sceptique et méfiante à propos du Tamiflu, la mère décide de vérifier la prescription en posant la question sur le groupe Facebook antivax “Stop Mandatory Vaccination” [arrêtons la vaccination obligatoire, ndlr] regroupant plus de 139.000 adhérents. Dans son message, elle précise que deux de ses quatre enfants sont souffrants de la grippe et qu’elle les soigne avec des huiles essentielles de lavande et de menthe poivrée, ou encore avec de la vitamine C, mais que ces remèdes sont inefficaces contre la fièvre. “Le doc a prescrit du Tamiflu, je ne l’ai pas pris”, reconnaît-elle sur Facebook. D’après NBC News, elle aurait affirmé dans de précédents messages remontant à 2017, ne pas avoir vacciné ses enfants contre la grippe.

Suite à sa publication, elle reçoit près d’une cinquantaine de réponses de personnes lui conseillant des méthodes naturelles pour faire tomber la fièvre, notamment avec du lait maternel, du thym et du sureau. Aucun de ces commentaires ne préconisait de soins médicaux, relève CNews. Malheureusement, l’état de l’enfant s’est rapidement dégradé. Quatre jours plus tard, il est hospitalisé et décède de la grippe. Son décès a été confirmé par le ministère de la Santé publique et de l’environnement du Colorado dans un communiqué.

Alors que les groupes d’anti-vax sont de plus en plus nombreux sur les réseaux sociaux, Facebook s’est engagé en mars 2019 à lutter contre la désinformation sur les vaccins, tout comme Youtube ou Twitter en limitant le volume ou la portée des groupes diffusant ce type de contenu. Ainsi, ces groupes n’apparaissent plus dans les résultats de la barre de recherche et de recommandations. Il n’est plus non plus possible d’organiser des collectes de fonds.

[Avec CNews et NBC News]

Source :
www.egora.fr
Auteur : M.J.

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Implants Essure : quatre femmes menacent de porter plainte contre l’État

Quatre anciennes porteuses du dispositif contraceptif Essure ont adressé une demande en “fin de semaine passée” à Agnès Buzyn pour qu’elle “reconnaisse la faute de l’État” et qu’elle “les indemnise”. Selon elles, le dispositif est responsable de multiples pathologies. Sans réponse de la ministre dans un délai de deux mois, elles porteront plainte contre l’État.

 

Les patientes réclament notamment une étude indépendante et des indemnisations. “Les victimes prouvent aujourd’hui le caractère toxique des implants Essure et elles agissent contre l’État car cette toxicité aurait pu et aurait dû être décelée dès avant la mise sur le marché de ces dispositifs”, a déclaré leur avocat, Me Stephen Duval, dénonçant une “profonde carence de l’État dans sa mission de contrôle et de police sanitaire”.

Les quatre femmes et leur avocat ont adressé une demande en “fin de semaine passée” à la ministre de la Santé Agnès Buzyn pour qu’elle “reconnaisse la faute de l’État” et qu’elle “les indemnise”, a ajouté Me Duval. Sans réponse de la ministre dans un délai de deux mois, une procédure sera introduite devant le tribunal administratif.

Les quatre patientes ont réalisé, à leurs frais, auprès du laboratoire Minapath basé à Villeurbanne, près de Lyon, des analyses qui “prouvent la toxicité des implants”. “C’est vraisemblablement la soudure qui est en cause, elle subit une forte érosion en relâchant dans les trompes des particules nocives au rang desquelles de l’étain”, a précisé l’avocat. Ces analyses sont “concordantes avec les données des études précliniques réalisées au début des années 2000”, a dénoncé l’avocat.

Une des plaignantes, le Dr Françoise Vanmuysen, chirurgien de profession, a réclamé au ministère de la Santé pour les victimes notamment “un protocole de recherche adapté et indépendant”, une “prise en charge sur le plan somatique (…) et un accompagnement psychologique“, ainsi qu’une indemnisation.

“On vient de comprendre qu’on est empoisonnés pour la vie, on a été cobayes à l’implantation, cobayes à l’explantation et cobayes pour le reste de notre vie”, a fustigé une autre victime, Anne-Cécile Groleas, considérant sa vie comme “brisée”. “Malgré une hystérectomie totale, j’ai toujours des douleurs et des pertes de mémoire qui ne disparaissent pas et je me retrouve sans ressources”, a-t-elle confiée.

En avril, une trentaine de patientes ont déposé une plainte pénale après des effets indésirables de ce dispositif contraceptif, dont Bayer a cessé la commercialisation en Europe en 2017. Le pôle santé de Marseille s’est dessaisi au profit du pôle de santé publique de Paris, où les plaintes sont “en cours d’analyse”, selon le parquet.

Commercialisé en France en 2002, le dispositif avait été placé sous surveillance renforcée en 2015 par l’ANSM.

Dans cette affaire, le laboratoire est par ailleurs visé depuis 2017 par une action de groupe au civil regroupant plusieurs centaines de patientes. Selon Me Duval, environ 200.000 femmes en France ont été implantées avec Essure.

[Avec AFP]

Source :
www.egora.fr
Auteur : S. B.

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