Les médecins en ont plus qu’assez des différentes remises en cause médiatiques qui affectent notre profession.
Des informations sur les médicaments fuitent dans la presse générale avant même que les confrères soient alertés, la polémique sur les contraceptifs en est la preuve. Une institution, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament, tente même dans un premier temps d’en rendre les généralistes responsables. Une médiatisation sur les cholestérols et les statines fragilise la relation médecin-patient et met en danger un certain nombre de ses derniers convaincus qu’ils ne doivent plus se soigner. Et cerise sur le gâteau, les sénateurs veulent rendre le testing sur le refus de soins quasi officiel comme si les médecins étaient de simples videurs de boites de nuit.
C’est le trop plein. Alors que la démographie est très tendue, les différentes institutions souhaitent-elles dissuader beaucoup d’entre nous de stopper leur magistère ? Il serait temps de nous permettre d’exercer notre métier en toute tranquillité et nous aider plutôt que nous dénigrer à longueur de colonnes.