Sans surprise, MG France a vu sa représentativité confirmée par la dernière enquête ad hoc. Le syndicat  fourbit donc ses armes pour la prochaine négociation conventionnelle, que le gouvernement souhaite « très prochaine ». Celle-ci devrait se mettre en place dès que le directeur général de l’Uncam (Union national des caisses d’assurance maladie), Frédéric Van Roekeghem, aura reçu sa feuille de route de son conseil, avant la fin du mois de mars.

MG France tient à rappeler qu’il y a des dossiers intouchables, les « principes fondateurs du dispositif conventionnel » que sont les avantages sociaux accordés aux médecins libéraux, en contre partie des tarifs opposable par les médecins conventionnés. Pour le syndicat monocatégoriel : les droits acquis antérieurement par les médecins, comme l’ASV, ne sont « pas négociables ». Par ailleurs, il ne peut être question de remettre en cause la contribution de l’assurance maladie au financement de l’ASV « un des éléments fondamentaux pour l’avenir de ce contrat ».   Le syndicat rappelle son refus de toute dévalorisation de la consultation du généraliste et affirme qu’il s’opposera en particulier à une classification économique des actes cliniques, souhaitée par le président de la République et notamment la Csmf, « qui aboutirait de fait à une hiérarchisation des spécialités médicales. »
MG France plaidera pour la nécessité de valoriser dans un « volet métier » conventionnel l’ensemble des missions qu’assurent tous les jours les médecins généralistes traitants : des missions de soins rémunérées à l’acte et des missions de coordination et de suivi, qui seraient rémunérée par un forfait médecin traitant élargi à l’ensemble de la population.

Source :
http://www.egora.fr/
Auteur : Catherine Le Borgne