MG France est reconnu représentatif pour les seuls généralistes et Le Bloc, pour les seuls spécialistes à plateau technique lourds. Sont déclarés représentatifs pour les deux collèges,  la Csmf (Confédération des syndicats médicaux français), le SML (Syndicat des médecins libéraux) et la FMF (Fédération des médecins de France), qui acquiert enfin une représentativité pour les médecins généralistes revendiquée depuis 2002.  La nouvelle très attendue est tombée hier soir : cinq syndicats médicaux sont déclarés représentatifs au sens du code du travail, et vont pouvoir, à ce titre, s’assoir à la table des négociations conventionnelles. Cette enquête a pris essentiellement pour base les résultats aux dernières élections aux unions régionales des professions de santé (Urps) d’octobre 2010. Ce critère est une innovation de la loi Hôpital, patients, santé et territoires auquel s’ajoutent les traditionnels  effectifs, et l’indépendance financière.

Deux structures ont été recalées à l’enquête lancée le 9 novembre dernier: Union Généraliste (syndical affilié à la FMF, reconnue représentative pour les deux collèges) et le Syndicat des radiologues hospitaliers.

Alliance, le mini syndicat signataire de la convention 2005 aux côtés de la Csmf et du SML, n’avait pas présenté de dossier, officialisant ainsi sa disparition de l’échiquier syndical national.

Le ministère a choisi de ne pas publier (pour l’instant), les effectifs des cotisants de chacune des structures représentatives, se contentant de donner leur rang. Pour les généralistes, c’est MG France qui arrive en tête, suivie par la Csmf (Unof), le SML et la FMF. Pour les spécialistes, c’est la Csmf (Umespe) qui obtient la première place, suivie par le SML et le Bloc (fusion du syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France, de l’Union des chirurgiens de France et de l’Association des anesthésistes libéraux). La FMF ferme le ban.

L’Umespe, a immédiatement remercié ses « nombreux adhérents mais également tous ceux qui l’on soutenue lors des élections récentes aux Urps, et qui la placent largement en tête de tous les syndicats de médecins spécialistes libéraux ».Elle  se félicite de la prépondérance de la Csmf, dans le paysage syndical, « premier syndicat polycatégoriel ». L’Unof, pour sa part, « prend acte », par le voix Michel Combier, son président, que quatre structures sont désormais fondées à intervenir au nom de la médecine générale. « Nous n’attendions que ces résultats pour entamer les négociations conventionnelles », confie-t-il.  Dans son communiqué, le ministère indique souhaiter que celles-ci s’ouvrent « le plus rapidement possible ».

Source :
http://www.egora.fr/
Auteur : Catherine Le Borgne