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Lettre Hebdo n°500

Nouvelle baisse de revenus des Généralistes : le résultat de 3 ans d’incurie

On s’y attendait. Nous avions annoncé avant tout le monde le risque de baisse des revenus liée au blocage des honoraires.

Les médecins ont bien vu venir tout ça. Dans leur vie quotidienne, les charges augmentent dans tous les secteurs : des consultations plus lourdes en contenu et en temps, sans possibilité de moduler leur prix ; des charges administratives qui empiètent sur la vie privée ; des interventions extérieures dans le cabinet sont de plus en plus onéreuses, à un prix horaire bien plus élevé que celui des Médecins Généralistes.

Une activité modifiée du fait des franchises et de leur retenue sur les seules consultations honorées dans les cabinets libéraux.

Trois ans de blocage de tarif de la consultation a donc un retentissement. Pendant ces trois ans, on a entendu Madame Bachelot répéter son souhait de revaloriser la Médecine Générale de proximité, aidée en cela par MG France. Le résultat est là, chapeau !

Lire le communiqué de l’UNOF-CSMF

Lire le communiqué de la CSMF

 

Que faut-il faire ? Investir sur la Médecine Générale

Le coût de la pratique médicale en Médecine Générale n’a jamais été vraiment évalué.

Depuis longtemps, nous demandons que le prix de nos actes soit en rapport avec le coût de la charge de travail mais aussi par la valeur de ce que chaque cabinet met à disposition pour accueillir les patients dans de bonnes conditions.

On se rend compte du ridicule de nos honoraires quand on veut améliorer l’environnement de l’exercice médical que ce soit en terme de personnel ou de matériel.

Conséquence : pour éviter une détérioration de son revenu, le médecin est obligé d’augmenter ses actes. Donc travailler plus pour gagner moins car on sera toujours en retard d’un train.

Il est donc temps d’investir sur la Médecine Générale et sur le vrai coût de la pratique.

Lire la note de presse de l’UNOF-CSMF

Lire la note de presse de la CSMF

Tout ceci justifie le combat du C à 23 euro

Depuis le 12 avril, l’UNOF-CSMF a lancé le mouvement du C à 23 euro.

Un nombre important de Médecins Généralistes a suivi ce mot d’ordre malgré les menaces des Caisses. Avant-garde d’une profession malmenée, un peu apathique sous les coups, ils avaient raison avant tout le monde. Les chiffres des revenus aujourd’hui leur donnent quitus de leur attitude. Ce n’est pas en tapant sur la tête de ces précurseurs que la Caisse améliore la vision des confrères sur son action. Elle ferait mieux de travailler à une vraie valorisation de la médecine générale libérale.

Il faut continuer ce combat pour être prêt pour d’autres, si nos demandes ne sont pas exaucées et si la Caisse reste dans son discours lénifiant.

La schizophrénie des Elites

A longueur d’année, les responsables s’indignent des dépassements d’honoraires qui, pour certains abusifs, méritent cette indignation. Mais en bloquant le Secteur 1, en faisant de ce secteur un repoussoir pour ceux qui y exercent, ils entrainent une désaffection de ce secteur. Son absence d’attractivité entraine un départ des médecins installés depuis longtemps, préférant la précarité du statut de remplaçant à la stabilité de l’installation. Vous dire si le secteur 1 est lucratif ! Avec l’arrivée de Chef de Clinique de Médecine Générale, ces derniers pourront choisir le Secteur 2. Et ne s’en priveront pas.

Alors, au lieu de pousser des cris d’Orfraie, tous ces responsables devraient faire du Secteur 1 leur priorité et permettre à chacun d’avoir un plan de carrière au fil de son installation.

Télétransmission : début janvier, la taxe arrive

Rappel des faits : pour économiser un euro et demi par feuille, le Directeur de l’Assurance Maladie honore les médecins de 0,07 euro. Il s’y retrouve. Nous moins, vu les tarifs de remise à niveau des lecteurs et autres logiciels.

Les Caisses locales sont parties pour faire trembler le médecin qui ne télétransmet pas au-delà de 75 %.

Il faudra qu’un énarque m’explique quel avantage retire un médecin de s’arrêter à 74 % quand il est équipé et qu’il télétransmet à ce niveau.

Sécurité des médecins : une action volontariste

La CSMF a été reçue par le Ministère de l’Intérieur.

Nous avons fait part de notre inquiétude face à l’augmentation de la délinquance dans les cabinets médicaux. Un certain nombre de mesures ont été proposées et qui sont la base de futures rencontres pour aboutir concrètement.

Pour voir le détail : Lire le communiqué de la CSMF

Docteur Michel COMBIER

Président.

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Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Indiquez-nous les adresses e-mails de vos confrères, ils recevront notre lettre hebdomadaire : unof@csmf.org

 

Séminaires Pôle CSMF Formation :

Formations FORMUNOF : www.formunof.orgCalendrier 2010

Contact : formunof@ll-conseil.fr – Tél. 01 43 41 04 54 – Fax 01 43 41 04 59

Cliquez sur le thème du séminaire pour consulter le programme et vous inscrire : http://www.formunof.org/SCRIPTSMB/inscriptions2.php

 

EN BREF :

 

URPS : les élections des bureaux se poursuivent

Entamées il y a trois semaines, les élections des bureaux des URPS se poursuivent. Les présidents élus sous la bannière CSMF, sont : Jean-Pierre BINON en Auvergne, Bruno SILBERMANN en Ile de France, Jean-Paul ORTIZ en Languedoc-Roussillon, Pierre-Paul SCHLEGEL en Alsace, Rémi UNVOIS en Lorraine, Dominique CHAPUIS en Bourgogne, et José CUCHEVAL en Picardie, Elisabeth ROUSSELOT-MARCHE en Champagne Ardennes, Eliane RICHARSON en Martinique, Patrick GASSER en Pays de Loire, Alain BOUIX en Guyane, Dany GUERIN en Aquitaine, François RAHMANI à La Réunion et Philippe BOUTIN en Poitou-Charentes.

Les élections se poursuivent jusqu’au mois de janvier

 

URPS : nouveaux votes dans trois … peut-être quatre régions

Après l’annulation des élections professionnelles aux URPS, de nouvelles élections auront donc lieu dans le 2ème collège (anesthésie, chirurgie, obstétrique) en PACA et dans les 3 collèges en Bretagne en Aquitaine. Quand à la Guadeloupe, l’avenir est entre les mains de la justice puisque l’affaire est en Cassation. A suivre…

 

La Cour de cassation conteste la compétence d’un médecin généraliste

La Cour de cassation vient de rendre un arrêt qui prend la forme d’un pavé dans la mare de la permanence des soins (PDS).Les faits remontent en 2000, où un médecin généraliste consulté en urgence dans le cadre d’une clinique privée, diagnostique une fracture simple du cubitus à une enfant et la plâtre « selon les règles de l’art ». Or, il s’agissait d’une fracture complexe, décelée par le médecin lui-même ultérieurement à l’occasion d’examens de contrôle. Il oriente la fillette qui est opérée une première fois, sans succès.

En 2008, la Cour d’appel avait rejeté la demande des parents estimant que le généraliste ne pouvait pas se voir reprocher de ne pas avoir diagnostiqué une facture souvent ignorée des non spécialistes en traumatologie et que les soins alors prodigués étaient conformes aux règles de l’art. Mais la Cour de cassation n’a pas suivi ce premier jugement estimant que le médecin généraliste n’avait pas la qualité de médecin urgentiste.

Cette affaire relance le débat de la responsabilité des médecins dans le cadre de la PDS. Faut-il, comme le suggère la Cour de cassation, avoir la qualité de médecin urgentiste pour pouvoir intervenir ce qui bouscule au passage la notion de l’omnivalence du diplôme ? L’affaire rappelle également, comme l’a d’ailleurs souligné le rapport Johannet, que les médecins généralistes sont de plus en plus concernés par les questions de RCP.

La CSMF appelle les autorités à ne pas compliquer la tâche des médecins dans le cadre de la permanence des soins et à clarifier au plus vite les questions de responsabilité avant que d’autres dossiers n’apparaissent et ne finissent de détourner les praticiens de l’exercice de la médecine générale.

 

Taxe professionnelle : la réforme de la discorde

Adoptée l’an dernier, la réforme de la taxe professionnelle suscite de nombreuses controverses dans les hauts lieux du pouvoir. La suppression de la « taxe imbécile » remplacée par une contribution économique territoriale (CET) illisible, aurait coûté en réalité 7 milliards d’euros, soit le double de ce qui était prévu. Du coup, les parlementaires regrettent aujourd’hui leur générosité d’hier et cherchent le moyen de « se refaire ».

Les professions libérales, au premier rang desquelles les médecins, qui ont constaté une réduction sensible de l’impôt local payé via la nouvelle CET, sont à nouveau dans le collimateur.

La CSMF a déjà mis en garde le gouvernement contre toute tentative de revenir en arrière et d’aggraver la fiscalité des médecins libéraux dans le contexte actuel de crise de la profession.

 

Débogage de la loi Bachelot : pas avant février 2011

Le projet de loi Fourcade, destiné à déboguer la loi Bachelot, dont la discussion était initialement programmée en décembre, est reporté en février.

La CSMF formulera un ensemble de propositions d’amendements destinés à compléter et enrichir ce texte qui, pour l’instant, ne concerne que les seules autorisations d’absence et le contrat de solidarité, laissant de côté certaines mesures coercitives délétères comme la taxation des feuilles de soins ou le délit statistique.

Cette loi devrait également permettre de mettre en œuvre le nouveau statut juridique adapté aux pôles libéraux de santé conformément aux annonces du chef de l’État.

 

Déficit de la sécu : l’optimisme raisonné de Claude LE PEN

Dans un point de vue publié cette semaine dans le journal Les Echos, Claude LE PEN veut tourner le dos au pessimisme ambiant sur la sécurité sociale.

Chiffres à l’appui, l’économiste voit la bouteille à moitié pleine, expliquant que le déficit de l’assurance maladie pour abyssal qu’il soit, reste à portée d’une hausse d’un demi-point ou d’un point de CSG, soit 11 milliards d’euros. De même, il relativise le poids de la dette de la Sécu qui ne représente « que » 200 milliards d’euros sur un total de 1 600 milliards d’euros.

Sans conclure pour autant que tout va bien, Claude LE PEN met en évidence les inégalités devant la santé, la crise des professionnels de santé et les nombreux dysfonctionnements du système.

Lire le point de vue de Claude LE PEN

 


PARTENAIRES

 
 

Actualité fiscale en partenariat avec l’AGAPS : www.agaps.com


 

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L’ACMF vous offre un service gratuit de mise en relation qui vous permet de trouver, au sein d’un réseau national, des professionnels de confiance, recommandés pour les services à la personne. Vous pouvez par ailleurs les rémunérer en utilisant le Chèque Emploi Service Universel (CESU).

 

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  • Ménage (travaux ménagers, repassage du linge)
  • Entretien de la maison (jardinage, bricolage, gardiennage)
  • Alimentation (repas à domicile, livraison de courses)
  • Assistance aux séniors
  • Assistance aux personnes handicapées

 

Ce service vient compléter une gamme déjà plébiscitée par 23 000 sociétaires :

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 Assistance médicale, en France et dans le Monde entier, pour vous et tous les membres de votre famille

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 Hotline permanente pour vos tracas de tous les jours (démarches administratives, besoins de conseils, recherche d’infos…)

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Depuis le 1er janvier 2009, les sociétaires de l’ACMF bénéficient des services exceptionnels d’EUROP ASSISTANCE, « l’assisteur n° 1 dans le cœur des français ».

 

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Pour contacter l’ACMF, obtenir des renseignements, un bulletin d’adhésion

(précisez « de la part de l’UNOF ») :

TEL : 01 47 04 31 30

FAX : 01 47 04 01 64

E-Mail : info@acmf.asso.fr

 

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