La Confédération des syndicats médicaux français (Csmf) estime que les mesures présentées par Elisabeth Hubert « vont dans le bon sens », alors que ce rapport « dresse un tableau réaliste de la crise de la médecine générale ».

Parmi les propositions qui retiennent l’attention de la Confédération, figurent la refonte des études médicales, la réforme des consultations avec la mise en œuvre d’une Ccam (nomenclature) clinique, la modernisation de l’exercice médical ( développement des systèmes d’information et d’échange avec le volet médical de synthèse et la messagerie sécurisée), le privilège donné à l’incitation et à l’accompagnement, le déploiement des regroupements à l’initiative des professionnels et l’introduction du principe de l’évolution des carrières. Presque autant de préconisations qui étaient inscrites dans les 100 recommandations de septembre du SML et de la Csmf, rappelle le syndicat.

En revanche, quelques critiques se font jour, notamment parce que ce rapport « porte exclusivement sur la médecine générale » et parce que le rôle de la convention nationale est réduit «  à sa plus simple expression ». La Csmf déplore enfin que soit « totalement » nié le problème de la responsabilité civile professionnelle (RCP).  Pour Elisabeth Hubert, en effet, il convient de dépassionner ce dernier sujet pour les médecins généralistes au regard du faible nombre de plaintes enregistrées et du montant inchangé des primes d’assurance ».

La centrale présidée par Michel Chassang appelle maintenant à l’action avec » l’ouverture du chantier de la médecine libérale ».