S’ils ne présentaient pas en tant que tels des listes de candidats aux élections professionnelles, les jeunes médecins n’en restent pas moins « extrêmement vigilants » et mettent en avant leur « rôle d’observateurs attentifs », à  l’heure où se profile une nouvelle négociation conventionnelle.
Avant la proclamation ce soir des résultats des élections aux Unions régionales des professionnels de santé (Urps), les représentants de l’Anemf (étudiants en médecine), de l’Isnih (internes) et de l’Isnar-IMG (internes en médecine générale) rappellent  les fondamentaux de leurs revendications.
« Il est ainsi indispensable de mettre en place des mesures cohérentes, incitatives et intergénérationnelles ; rendre la formation médicale initiale plus professionnalisante, avec la poursuite du développement de la filière universitaire de médecine générale et la mise en place de stages libéraux pour tous les étudiants et les internes ; créer un guichet unique au sein des ARS, redonner à la médecine générale la place qu’elle mérite, c’est-à-dire au cœur du système de soins ; développer les coopérations inter-professionnelles pour les professionnels qui le souhaitent ; mettre en place une diversification des rémunérations, notamment pour les activités de prévention, d’éducation thérapeutique ou encore la valorisation des coopérations et favoriser les mesures libérant du temps médical dédié à la prise en charge de nos patients », font-ils valoir .
« Nous soutiendrons les organisations syndicales dans la mesure où elles défendront ces principes vers un système cohérent et efficace, pour une meilleure prise en charge des patients », précisent-ils.
 
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