Entré de plain pied dans la campagne pour les élections aux Unions régionales des professionnels de santé (Urps), MG France monte très haut la barre en demandant un « plan généralistes 2015 », doté d’un milliard d’euros, inscrit dans le cadre la prochaine loi de financement de la sécurité sociale.
Pour le syndicat mono-catégoriel, cette mobilisation nationale en faveur de la médecine de premier recours permettrait de hisser la rémunération du généraliste au niveau de celle des autres spécialités, par le biais d’une diversification des modes de rémunération. Ce qui « incitera les étudiants à choisir notre métier, répondant ainsi à la crise », explique-t-il. Le syndicat veut également que les conditions de travail soient améliorées, « dans le respect » de chaque professionnel. Ses missions, les moyens et la coordination entre soignants doivent y être définis.
Enfin, MG France plaide pour un nouveau contrat avec l’assurance maladie « tournant le dos aux pratiques actuelles de harcèlement », élaboré en partenariat avec les agences régionales de santé.
Le syndicat s’est également prononcé en faveur d’une amélioration de la couverture sociale des femmes médecins. Dans l’élan de la remise, par Roselyne Bachelot, des insignes de chevalier de la Légion d’honneur au Dr Nicole Bez (membre du comité directeur du syndicat et responsable de la mission « femme en son sein »), MG France a écrit aux femmes médecins généralistes pour leur dire que le combat initié depuis 20 ans n’est pas termin (http://www.mgfrance.org/documents/dossiers/femme-medecin/lettre-femmes-medecins_092010) .
Si la durée du congé maternité est en effet maintenant alignée sur celle des salariées, les grossesses restent un « gros casse tête » tant en termes financiers que de gestion de l’outil de travail, déplore le syndicat.