Mensonge
Pourquoi la Ministre de la Santé a-t-elle menti concernant la vaccination anti grippe A/H1N1 2009 en Europe ?
Faut-il aller jusqu’au mensonge pour marginaliser les médecins de famille et justifier une organisation défaillante qui entraine le ras le bol des citoyens ?
Ici c’est quatre heures, là deux heures et demi. La vaccination en centre ne coûte rien, même quand on embauche des contrats aidés et qu’on rémunère les heures supplémentaires (fort logiquement) des agents de l’état. Elle est moins onéreuse qu’en cabinet.
Que Madame la Ministre de la Santé n’aime pas la Médecine Générale libérale, c’est son droit. Qu’elle préfère voir les Généralistes alignés au garde-à-vous dans une organisation étatique faite de contraintes et autres réquisitions (voir ci-dessous), cela peut être sa conviction … Mais cette profession mérite qu’on lui dise cette vérité. Pour les services qu’elle rend au quotidien, il faut avoir le courage de la regarder en face et lui dire qu’on ne veut plus d’elle. Nous qui affrontons chaque jour le pire, on a les outils psychologiques pour supporter cette nouvelle et la force vitale pour relever la tête.
Lire le communiqué de presse de l’UNOF
Lire l’interview de la ministre de la santé dans le monde
La Ministre de la Santé est obstinée. Elle a écrit au Président du Conseil National de l’Ordre des Médecins pour lui demander de renforcer la permanence de soins pour les vacances de fin d’année.
On sait par tradition ce que cela veut dire à terme : Réquisitions à tous les étages. Je ne résiste pas à retranscrire deux passages qui montrent en quelle estime on nous tient « les médecins, notamment les médecins généralistes, sont déjà très sollicités et aspirent à des congés ». Votre Majesté est trop bonne.
«Les médecins généralistes ont fait le choix d’une profession noble et difficile. Ils sont un des piliers de notre système de soins et la qualité du service offert à la population dépend de leur engagement (à 56 heures par semaine ce n’est peut-être pas suffisant). C’est à cet engagement et à leur sens de leurs responsabilités que je fais appel pour leur demander de bien vouloir assurer l’effectivité de la réponse aux besoins de la population pendant cette période ».
Madame la Ministre, cela fait trois ans que les Généralistes font appel à vous. Vous ne les avez pas entendus. Toutes les demandes, dont la dernière en date, la vaccination, ont été repoussées d’un revers de manche dédaigneux. Nous n’avons pas besoin ni de leçon ni de flatterie pour nous occuper de nos patients. Nous le faisons tout au long de l’an.
Une drôle idée de la concertation
Comme pour la grippe, le Ministère de la Santé prend ses décisions, communique la veille (et même parfois juste avant) une réunion dite « de concertation » sur le sujet déjà arbitré.
Voilà un bel exemple de respect de la représentativité.
Dur à avaler
Alors que nos informations, et celles de la presse maintenant, montraient que beaucoup de pays d’Europe avaient demandé aux Généralistes d’assurer la vaccination anti-grippe A/H1N1, la Ministre a continué à affirmer que tous les pays avaient adopté le système Français.
La réponse revient cinglante dans les médias. Cela traduit d’ailleurs le mécontentement et l’incompréhension de nos patients qui ont à subir les files d’attente.
Un seul slogan pour les Généralistes : pertinents pour informer, incompétents pour organiser la vaccination.
Quel coût ? Le saura-t-on un jour ?
La Ministre se répand partout que l’organisation d’une partie de la vaccination dans les cabinets médicaux couterait plus cher.
Connaitra-t-on un jour le coût réel de l’organisation actuelle ? Le prix à l’injection. Vu les personnes vaccinées dans les premiers jours, rien que la prise en charge des médecins a coûté 32 € l’injection ! L’embauche de contrats aidés et la rémunération (logique) des heures supplémentaires pour les personnels administratifs se rajoutent à ce coût en plus des aménagements des locaux.
Avec l’efficacité organisationnelle actuelle, il faudrait que le Ministre du Budget, pointilleux pour évaluer les dépenses de Santé, mette sa hargne habituelle pour évaluer les dépenses réelles.
Négociation conventionnelle : de l’impressionnisme au pointillisme !
Les réunions se succèdent. On parle de thèmes importants : la prévention, l’organisation des soins par le biais de la démographie médicale et le devenir de l’avenant 20.
Des idées fusent : la possible association de rémunération du frottis à celle de la Consultation ; faire évoluer la rémunération dans le domaine des maladies chroniques, avec l’extension des programmes d’accompagnement des patients.
Quand on aborde le problème de la rémunération et de la valorisation de la Consultation, la Caisse devient rapidement aphone, au-delà des bonnes intentions du style : on ne peut pas vouloir des tarifs opposables en bloquant les honoraires.
Tellement vrai.
Clin d’œil
« Impact Médecine » a lancé l’élection du Médecin de l’année. Un couple (heureux ?) de syndicalistes mène une campagne mail acharnée pour être élu. C’est son côté Star Ac.
Docteur Michel COMBIER
Président.
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EN BREF :
LA CSMF ET LE SML DENONCENT L’ODIEUSE MANIPULATION
Pendant que certains négocient d’autres n’ont d’autre objectif que d’obtenir des élections et pour cela de faire des effets de manche dans tous les sens… au risque de passer pour des moulins à vent (Don Quichotte au secours !). Dans un communiqué ces syndicats hurlent au « déni de démocratie » et prétendent que des élections leur permettraient de mieux négocier ! Mais c’est faux !
C’est ce que la CSMF et le SML ont expliqué dans un communiqué commun. Les futures élections professionnelles n’auront, comme les précédentes, aucun impact sur les discussions conventionnelles, tous les syndicats représentatifs sont déjà autour de la table et prennent part aux discussions.
Dans ces conditions, l’organisation d’élections professionnelles ne modifiera rien, puisque les mêmes syndicats continueront à être représentatifs et donc à participer aux négociations. Les résultats électoraux n’ont pas d’influence sur le temps de parole dans le cadre des discussions.
En fait les syndicats épris d’élections seraient moins passionnés par les problèmes de la profession que par les leurs, et auraient décidé d’avoir recours à ce moyen dilatoire, avec la complicité active, du ministère de la santé pour masquer l’absence de projet et d’idées à exposer et ainsi gagner du temps.
La CSMF et le SML dénoncent une odieuse manipulation dont les médecins libéraux font les frais pour de simples intérêts de boutiques.
Lire le communiqué commun de la CSMF et du SML
FREDERIC VAN ROEKEGHEM REPOUSSE LE C A 23 € EN 2011
Dans un entretien qu’il accorde au « Médecin de France », du 07/12/2009, Frédéric Van Roekeghem, directeur général de l’UNCAM repousse à 2011 la perspective du C à 23 €. « je comprends le sens de la revendication du C à 23 euros, qui a une dimension identitaire pour des praticiens devenus spécialistes de médecine générale. Encore une fois, elle me parait légitime. Elle pourra être satisfaite dès que l’économie générale sera redevenue favorable en matière de recettes, ce qui devrait se produire en 2011, indique-t-il au journal confédéré. Pour autant, le directeur général de l’UNCAM considère que le CAPI est un levier d’augmentation pour les médecins. Le hic, c’est qu’il ne profite pas à tous et parmi les heureux élus jusqu’à quand ?
Lire l’interview
LE SARKOSYSTE FREDERIC LEFEBVRE CRITIQUE LE PLAN DE VACCINATION
Le très sarkosyste porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefebvre, a estimé jeudi que le plan de vaccination contre la grippe H1N1 fonctionnait “de manière inégale” sur le territoire, admettant l’existence de “difficultés que rencontrent beaucoup de Français”. “Je l’ai d’ailleurs vécu moi-même avec des proches. Donc je sais parfaitement les difficultés que rencontrent beaucoup de Français”, a-t-il poursuivi, assurant qu’il fallait leur offrir “la possibilité de se faire vacciner rapidement”.
Interrogé sur le choix du gouvernement de ne pas autoriser les vaccinations par les médecins généralistes, M. Lefebvre a répondu qu’il n’avait “pas à le commenter”, affirmant n’avoir “pas tous les éléments (…)Mais honnêtement, je le dis, si les médecins généralistes acceptaient notamment d’être rémunérés au même tarif que les infirmières en retraite ou les personnels qui viennent participer à ces campagnes de vaccination, ce serait une très bonne chose”.
UN NOUVEAU POLE A.O.C. A LA CSMF
La CSMF a officiellement lancé son Pôle « Anesthésie, Obstétrique, Chirurgie » (A.O.C.). Le Pôle AOC-CSMF fédère les trois spécialités exerçant sur plateau technique lourd, ainsi que les ophtalmologues, les ORL, et les stomatologues. Il prend sa place au sein de l’UMESPE et regroupe, naturellement, le Pôle Chirurgical de la CSMF et une partie des médecins concernés par le SYMHOP.
Il est animé par Jacques Caton, président d’honneur du syndicat national des chirurgiens orthopédistes, membre du collège des spécialistes de l’URML Rhône-Alpes, Michel Lévy, président du Syndicat national des anesthésistes réanimateurs de France (SNARF), et Yves Verhaeghe, membre du conseil d’administration du syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (SYNGOF) où il représente le Nord-Pas-de-Calais.
Le Pôle AOC, a la volonté de développer un projet original destiné à revaloriser le travail de ces spécialistes au sein de « l’entreprise chirurgicale », où ils ne doivent pas être considérés comme de simples « prestataires de services » par les administrateurs. Ils doivent, au contraire, pouvoir être associés à l’activité globale de la clinique, négocier les autorisations d’activité avec les tutelles, les conditions d’exercice avec les établissements, et les fédérations hospitalières publiques et privées. C’est justement sur ce concept « d’entreprise chirurgicale », imaginé au sein du Pôle chirurgical de la CSMF, que le Pôle AOC entend s’appuyer pour réfléchir à l’avenir et envisager une restructuration intelligente de ces spécialités confrontées à accroissement de leur charge de travail, contrairement à ce qui est proposé par ailleurs.
L’enjeu électoral est clair. A l’occasion des élections professionnelles aux URPS qui se profilent à l’horizon du 1e semestre 2010, la CSMF présentera des listes de candidats dans le troisième collège de chacune des régions.
Lire la note de presse
FABRICE HENRY NOUVEAU PRESIDENT DE L’UNOCAM
Fabrice Henry, trésorier général de la MGEN (Mutuelle générale de l’éducation nationale) a été élu mercredi président de l’UNOCAM (Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaire) où il succède à Jean-Michel Laxalt. L’UNOF lui adresse ses plus vives félicitations.
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Quel traitement comptable et fiscal devez vous donner au bonus et au malus sur l’acquisition de votre voiture ?
| Si vous êtes propriétaire d’un véhicule non inscrit à votre actif professionnel : |
Si vous êtes propriétaire d’un véhicule inscrit à votre actif professionnel |
|
| – Le bonus n’est pas imposable Le malus n’est pas déductible |
… | – Le bonus est imposable (une option pour un étalement est possible) Le malus est déductible |
BONUS D’UN VÉHICULE INSCRIT À L’ACTIF
Le bonus
constitue une aide. Son régime comptable et fiscal est donc
différent de celui de l’acquisition du véhicule.
Sur le plan
comptable
u Le
montant du bonus doit être porté en
"Divers
et autres recettes".
Le
prix de revient du véhicule doit être inscrit dans le compte
"Attente
d’immobilisation"
pour son montant hors bonus
-
L’amortissement
est calculé
sur le prix de revient du véhicule
Sur le plan
fiscal : imposition du bonus
Le bonus
s’analyse comme une recette imposable
l’année de leur perception.
En cas d’utilisation mixte (privée/professionnelle), seule la part
professionnelle est imposable. S’agissant d’une "subvention",
il est possible d’opter pour un étalement de l’imposition
proportionnellement au montant des amortissements pratiqués sur le
véhicule. Dans ce cas, la part
annuellement imposable est déterminée comme suit :
|
En cas |
||
|
Part |
Dotation |
|
|
Prix de |
|
|
Sur la
déclaration n° 2035, le malus est à indiquer sur la ligne
"gains
divers"
MALUS D’UN VÉHICULE INSCRIT À L’ACTIF
Le malus
constitue une taxe. Son régime fiscal est donc différent de celui
de l’acquisition du véhicule.
Sur le plan
comptable
u Le
montant du malus doit être porté en
"Autres impôts".
Le prix de
revient du véhicule doit être inscrit dans le compte
"Attente
d’immobilisation"
pour son montant
hors malus.
-
L’amortissement
est calculé sur le
prix de revient du véhicule
Sur le plan
fiscal : déductibilité du malus
La taxe et donc,
le malus, s’analyse comme une charge déductible l’année de son
paiement. En cas d’utilisation mixte (privée/professionnelle) seule
la part professionnelle est imposable.
Sur la
déclaration n° 2035, le malus est à indiquer sur la ligne
"Autres
impôts"
Acquisition d’un véhicule : Sort fiscal des BONUS et Malus écologiques
Un dispositif BONUS et MALUS dit “écopastille” pour les voitures les plus polluantes s’applique aux voitures particulières neuves, acquises depuis le 1er janvier 2008. Le bonus ou le malus se traduisent par une baisse ou une augmentation du prix d’achat du véhicule. Seuls sont concernés par ce dispositif les véhicules de tourisme.
L’ACMF (Automobile-Club Médical de France) répond toujours présent !
A
l’ACMF, nous savons qu’un automobiliste français sur trois a
perdu des points ! Les professionnels de santé qui roulent
beaucoup sont exposés. L’ACMF permet à ses sociétaires fidèles
de récupérer 4 points en suivant gratuitement un stage, dans
différents centres répartis sur toute la France.
L’Automobile-Club
Médical de France organise avec les Automobile-Clubs régionaux des
stages de récupération de points du permis de conduire, réservés
à ses adhérents, dans toutes les grandes villes.
Les
conditions de prise en charge de ces stages :
-
Le
stage
est gratuit
pour les sociétaires ayant perdu 6 points ou plus sur leur permis,
et étant à jour de cotisation à la date du stage et membres de
l’ACMF depuis plus de deux ans. -
Le
stage est pris
en charge à 50%
pour les sociétaires ayant perdu 6 points ou plus sur leur permis,
et étant à jour de cotisation à la date du stage et membres de
l’ACMF depuis plus d’un an. -
Une
remise
(de 10 à 13% selon les centres)
est accordée aux sociétaires effectuant un stage alors qu’ils
ont perdu moins de 6 points sur leur permis, et/ou étant
sociétaires depuis moins d’un an, ou pour les conjoints,
concubins et enfants à charge fiscale.
Ce
service vient compléter une gamme déjà plébiscitée par 23 000
sociétaires :
Dépannage-remorquage
gratuit et prioritaire, en France et dans les pays de la carte verte,
sans aucune franchise kilométrique, 24H sur 24 et 365 jours par an,
pour tous les véhicules immatriculés à votre nom ou à celui de
votre conjoint.
Assistance
médicale, en France et dans le Monde entier, pour vous et tous les
membres de votre famille
Défense
juridique gratuite, au civil comme au pénal Hotline
permanente pour vos tracas de tous les jours (démarches
administratives, besoins de conseils, recherche d’infos…)
Emploi
service : recherche de personnel de confiance (cours
particuliers, tâches ménagères, travaux domestiques…)
Centrale
d’achat pour acheter mieux et moins cher
Depuis
le 1er janvier 2009, les sociétaires de l’ACMF bénéficient des
services exceptionnels d’EUROP ASSISTANCE, « l’assisteur n°
1 dans le cœur des français ».
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DECOUVRIR L’ACMF, PROFITEZ DE L’OFFRE SPECIALE UNOF :
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Vous
adhérez à l’ACMF, et vous avez accès
immédiatement
à une réduction
de 50%
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de récupération de points du permis de conduire.
ou
-
Pour
tester l’ACMF, vous bénéficiez gratuitement
de 6 mois de services
Pour contacter l’ACMF,
obtenir des renseignements, un bulletin d’adhésion
(précisez « de la
part de l’UNOF ») :
TEL :
01 47 04 31 30
FAX :
01 47 04 01 64
E-Mail :
info@acmf.asso.fr
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7 RAISONS D’ADHERER AUJOURD’HUI A L’ACMF :
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plus de 23 000 confrères -
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