Ils ont mis leur menace à exécution. Soumis à des risques de procès trop coûteux, les gynécologues obstétriciens libéraux, qui tiraient depuis quelques temps la sonnette d’alarme, ont annoncé aujourd’hui par la voix de leur syndicat, le Syngof, l’arrêt de leur activité en tant qu’accoucheurs, à partir de samedi. «La menace qui pèse sur chacun d’eux, sur leurs familles et leurs héritiers après le décès, conduit les gynécologies obstétriciens des plus grandes cliniques de France à renoncer à assumer la responsabilité des naissances dès samedi matin», peut-on lire dans le communiqué.