«On ne fait bien que ce que l’on fait souvent: une pratique chirurgicale suffisante et régulière est nécessaire à une équipe pour assurer une prise en charge efficace.» Le Pr. Dominique Maraninchi, président de l’Institut national du cancer (INCa), justifie ainsi la mise en application de l’arrêté et du décret officiels pris en 2007, qui ont fixé des «seuils minimum d’activité» pour la chirurgie de sept types de cancers.

L’objectif: permettre à tous les patients de bénéficier d’une qualité de soins égale sur l’ensemble du territoire, quitte à s’éloigner de leur lieu de vie pour bénéficier du meilleur traitement possible. On constate en effet d’importantes disparités entre établissements, qui constituent de réelles «pertes de chances» pour les patients.