L’UNOF-CSMF, branche des médecins spécialistes en médecine générale de la CSMF, premier syndicat médical, se félicite ce certaines modifications apportées à la Loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires » :

 Opposée depuis le début à une contrainte pesant sur les générations de Généralistes installés comme sur les générations en devenir, l’UNOF-CSMF prend acte de la disparition de la Taxe Bachelot.

Seuls le volontariat et un vrai système incitatif permettront d’apporter une réponse, d’abord au maintien des professionnels en place, et ensuite à l’arrivée de nouveaux confrères dans des conditions d’exercice adaptées.

En ne maintenant pas une taxe qui aurait été contre-productive et aurait stigmatisée une partie de la profession sans résoudre le problème, le Sénat permet aux partenaires conventionnels de trouver les voies et moyens pour apporter une réponse aux difficultés démographiques. L’UNOF-CSMF est disponible pour ce travail indispensable dans l’intérêt des patients en faisant preuve d’équité générationnelle en dehors de toute sanction.

Souhaitons que cette modification législative sera maintenue jusqu’à l’écriture définitive de la Loi.

Par contre :

 L’UNOF-CSMF regrette le choix d’attaquer le volontariat sur la Permanence de soins qui risque de rendre cette tâche complexe surtout dans les zones démographiquement difficiles.

 Devant les possibilités de prescription des contraceptifs oraux par les Sages-femmes et les Pharmaciens dans certaines conditions, et devant l’inscription au Code de Santé Publique de la possibilité d’un accès direct aux gynécologues, ophtalmologues et psychiatres sans prescription du médecin traitant ou en l’absence du choix d’un médecin traitant, l’UNOF-CSMF demande à ce que soit redéfini précisément le rôle du médecin traitant dit « de premier recours » en terme de coordination et de synthèse et que lui soient donnés les moyens techniques et économiques de recueillir l’information sur le patient, alors que l’on multiplie le nombre d’intervenants prescripteurs dans le parcours de soins sans aucune contrainte pour eux d’abonder la nécessaire synthèse des informations.

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