Dans une tribune publiée jeudi sur le site internet du Figaro, la ministre de la Santé accuse de caricature les grands patrons hospitaliers qui dénoncent dans son projet de loi pour l’hôpital la promotion d’une «médecine mercantile». Elle répond ainsi à l’appel publié ce même jour dans Le Nouvel Observateur, dans lequel 25 chefs de service des hôpitaux publics d’Ile-de-France s’alarment d’«une loi destructrice et injuste» et réclament des états généraux de l’hôpital public (1).

«Que les médecins signataires lisent la loi au lieu de la caricaturer. Ils verront alors que le pouvoir médical est désormais organisé et protégé», écrit Roselyne Bachelot. «Il n’était jusqu’alors qu’aux mains de quelques-uns dans une organisation des pouvoirs opaque, basée trop souvent sur l’influence et la notoriété au détriment d’une vision prospective et juste des besoins en santé», ajoute-t-elle.