Alors que les modalités d’un dépistage de masse du cancer de la prostate (60 000 nouveaux cas et 9 200 décès en 2005) restent discutées, le dépistage individuel est pratiqué par plus de 80% des généralistes en France et il convient désormais d’améliorer son efficacité, selon un rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé (Opeps) rendu public début avril (1).

Le dépistage de ce cancer a déjà «atteint l’ampleur d’un dépistage de masse» en France, montre une enquête réalisée à l’occasion de la rédaction de ce rapport, puisque 90,2% des généralistes proposent à leurs patients un dépistage régulier par un dosage du PSA. Ceci étant, le rapport note des disparités régionales de 1 à 1,5 entre les régions à forte activité de dépistage telles l’Alsace, la région Paca, l’Ile-de-France et la Corse, et d’autres peu actives comme la Bretagne, la Basse-Normandie, la Bourgogne, la Champagne-Ardenne et la région Poitou-Charentes.