Le parquet de Dijon vient de classer sans suite l’enquête pour «provocation au suicide» ouverte en juin 2008 après le décès de Chantal Sébire. Cette femme de 52 ans, atteinte d’une tumeur incurable et douloureuse qui lui déformait le visage, avait sollicité la justice, en vain, pour obtenir le droit de recourir à l’euthanasie.

Selon le procureur Jean-Pierre Alacchi, «les nombreuses investigations n’ont en effet rien apporté, aucune personne – membres de la famille, auxiliaire de vie, médecin de famille et avocat de Mme Sébire – et aucun laboratoire n’a pu être mis en cause».