L’examen du projet de loi Bachelot a repris hier à l’Assemblée nationale. Les députés ont ouvert le bal avec des échanges passionnés sur l’un des temps forts du texte: la question de l’accès aux soins (à des tarifs opposables) et de la répartition des médecins sur le territoire. Y compris entre les élus de droite, le consensus est loin de se faire jour sur les solutions – purement incitatives ou coercitives- à apporter pour supprimer les déserts médicaux. La ministre de la Santé l’a admis hier: «J’aurais aimé recevoir un peu plus d’appui» des bancs de la majorité. Outre la définition des missions du «médecin généraliste de premier recours», adoptée hier par les députés qui y ont ajouté la contribution à l’accueil et à la formation des stagiaires de deuxième et troisième cycles d’études médicales, le texte initial prévoit que le numerus clausus de première année et la répartition des internes dans les régions se fassent en fonction des besoins de la population et de l’état de l’offre de soins. Roselyne Bachelot a précisé que les médecins spécialistes à accès direct participaient à l’offre de premier recours.