D’ici 2030, certaines régions françaises aujourd’hui bien dotées en médecins comme Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et l’Ile-de-France risquent de devenir de nouveaux «déserts médicaux» face aux besoins d’une population vieillissante, selon une étude émanant du ministère de la santé (1) qui pourrait nourrir les débats actuels à l’Assemblée nationale.

Au 1er janvier 2007, la France comptait 208 000 médecins actifs. Globalement, ce nombre devrait chuter de près de 10% au cours des dix prochaines années (188 000 en 2019) avant de retrouver quasiment son niveau d’aujourd’hui en 2030, selon un scénario «tendanciel» élaboré par la Direction de la recherche. Ce scénario suppose le relèvement progressif du numerus clausus jusqu’à 8 000 en 2011 (contre 7 300 en 2008), ainsi que le maintien des choix individuels des médecins à long terme.