Les syndicats médicaux ont été saisis hier par l’assurance maladie du projet de contrat d’amélioration de la pratique individuelle (Capi), annexé à un projet d’avenant conventionnel. Issu de la loi de financement de la sécurité sociale 2008, ce contrat, qui devrait être inauguré mi mars, innove en ce qu’il sort du champ conventionnel. Il a été élaboré par l’assurance maladie et soumis pour avis aux syndicats – le médecin généraliste pourra par la suite contracter directement avec le directeur de sa caisse primaire. Enfin, il propose une part variable de rémunération: des objectifs sur trois ans sont fixés par contrat au médecin de famille, élaborés par les caisses et des points annuels sont réalisés. La rémunération annuelle qui en découlera sera tributaire du degré d’atteinte des objectifs, calculé selon une méthode considérablement simplifiée. Cette dernière mouture permet désormais de prendre en compte d’une part, la situation des médecins qui ont fait en un an des progrès par rapport à la cible, et d’autre part, ce qui n’était pas le cas préalablement, celle des confrères qui étaient déjà proches de la cible avant la mise en place du Capi. Ils ont donc peu progressé durant la période du contrat alors qu’ils étaient déjà très bons.