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Relaxe générale au procès de l’hormone de croissance

Après 16 ans d’instruction et quatre mois de procès, le suspens s’est achevé mercredi dans l’affaire dite de l’hormone de croissance : le tribunal correctionnel de Paris a prononcé la relaxe générale des six médecins et pharmaciens poursuivis pour « homicides involontaires » et « tromperie aggravée ». Fernand Dray, ancien responsable de l’Institut Pasteur, Marc Mollet, de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), Jacques Dangoumau du ministère de la Santé, Elisabeth Mugnier, pédiatre en charge de la collecte des hypophyses, Henri Cerceau, directeur de la PCH et le Dr Micheline Gourmelen comparaissaient suite à la mort d’une centaine de personnes ayant développé la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) après avoir reçu dans les années 80 des hormones de croissance conçues à partir d’hypophyses infectées. Un septième prévenu, le professeur Jean-Claude Job, ancien président de France Hypophyse (qui avait le monopole du traitement) est mort en octobre.