Hôpital Public, Médecine de ville : même combat ?

En souhaitant une bonne année aux professionnels de Santé, le Président de la République a bien précisé qu’il n’y aurait pas d’étrennes pour le financement de l’Hôpital Public.

Les Caisses, annoncées vides depuis longtemps, regorgent … de dettes.
Nos confrères hospitaliers ont au moins un point de commun avec nous : essayer de faire mieux avec autant.

Il faut écouter ce qu’ils disent, tellement cela évoque nos préoccupations. Leur travail, alourdi par les tâches administratives, est confronté toute la journée aux difficultés organisationnelles, et le temps médical et infirmier s’étiole au contact du moloch technocratique.

La procédure épuise la conscience professionnelle pour la transformer en revendication catégorielle.

Je ne suis pas sûr que la mise en place d’un directeur, administrateur omnipotent, assouplira la rigidité des prises en charge.

Si nous n’avons pas les mêmes problèmes, on se débat dans les mêmes problématiques.

Cela fait longtemps que les médecins libéraux ont vu disparaître la fluidité d’admission de leurs patients dans les services hospitaliers, et le fameux service porte est devenu une porte de prison pour accéder, ne serait ce que par la voix, à leurs confrères hospitaliers.

On veut nous faire croire que ce que l’Agence Régionale d’Hospitalisation n’a pas pu faire, l’Agence Régionale de Santé (ARS) le fera.

Elle harmonisera tout cela. Son bataillon de fonctionnaires, avec un chef totalitaire sur le système, sera sans nul doute le mieux placé pour comprendre la distribution des soins.

Gérant la « fluidité » du système, l’ARS pourra aller de la « saine concurrence » au dirigisme le plus strict. Tout risque d’être fait pour diviser les médecins de chaque secteur en jouant sur les intérêts catégoriels de chacun.

Espérons que, face à cette nouvelle donne où les victoires transforment les vainqueurs en victimes de la restructuration suivante, tous les médecins se retrouvent pour leur combat commun : le bien de leurs patients.

Lire la note de presse de la CSMF


Permanence de soins, Urgences : la grande hypocrisie

Le Docteur Pelloux, Président de l’Association des médecins urgentistes hospitaliers de France, peu avare de déclarations tonitruantes et souvent décalées, accepte de recueillir toutes les demandes de soins à toute heure du jour et de la nuit, justifiées ou non.

Il assoit cet engagement humaniste d’une demande supplémentaire de crédit. Qui eut douté une seconde que sa main tendue ne se prolonge pas de la sébile incontournable de toute action philanthropique du personnage.

Il en profite, en toute confraternité, pour en remettre une couche sur l’absence de la Médecine Générale dans la permanence de soins.

Cette assertion est inutile et fausse.

Notre pythie médiatique fait pitié s’il s’agit là de son seul argument pour essayer de rassembler quelque menue monnaie pour ses services d’urgence. Qu’il lance donc une opération pièces jaunes … ou des soldes.

Les Médecins Généralistes sont bien présents dans la Permanence de soins et pas uniquement où l’offre de soins est pléthorique et la demande souvent non justifiée.

Les médecins généralistes sont dans les lieux où les services d’urgences sont inexistants ou alors uniques, c’est à dire dans des lieux où le besoin est réel, où le déplacement du patient ou des médecins est justifié et parfaitement trié par une régulation professionnelle et coordonnée.

Près de 60 % des médecins généralistes participent à la permanence de soins et beaucoup de collègues en clinique sont présents pour en assurer la partie spécialisée.

Arrêtons donc l’hypocrisie de faire croire en permanence à la catastrophe sanitaire alors qu’il ne s’agit que de faire tourner sa petite boutique. Là sont les limites de la société du spectacle.

Voir le communiqué de presse de l’UNOF :
www.unof.org

Lire le communiqué de la CSMF


Urgences, Permanence de soins ou autre chose …

Chaque médecin traitant peut raconter cette anecdote. Surtout en ville.

Le patient appelle la nuit la régulation.

Le cas exposé ne nécessite pas l’intervention d’un médecin. Un conseil suffit et est fourni.

Aussitôt, le téléphone raccroché, le patient part aux urgences hospitalières.

Reçu comme un chien dans un jeu de quilles (son cas ne relevant pas de leur compétence), il se garde bien de signaler son contact téléphonique. Il va patienter quatre à cinq heures avant de se voir examiner et prescrire un traitement symptomatique adapté.

Ce patient, on le retrouve dans notre cabinet le lendemain matin, avec sa pathologie, mécontent des Urgences et regrettant que son médecin ne se comporte pas en moine soldat, corvéable 7 jours sur 7, 24h sur 24.

Autres temps, autres mœurs.

Toute la problématique repose sur le fait que les services d’urgence ne sont pas régulés, se trouvent encombrés par une sous exploitation de leur compétence.

L’apparente gratuité d’un plateau technique sophistiqué encourage le consumérisme individuel.

A qui profite la cascade de dépenses ci-dessus décrite. En tout cas, pas à l’Assurance Maladie ni à la prise en charge du juste soins au juste coût.


Convention : nième round

Les combats de boxe ont cela de rassurant que le pugiliste sait au bout de combien de round il arrêtera de s’en prendre plein la gueule.

Avec la négociation conventionnelle, si les sévices corporels ne sont pas la règle (à l’exception de la privation de sommeil), la partie comprend tellement de manches qu’à la fin on ne se rappelle plus du début.

Tout comme en boxe, on sort groggy.

Cette semaine, les bilatérales. Chaque délégation syndicale va rencontrer séparément la Direction de l’UNCAM. Pour répéter ce que nous disons depuis plusieurs mois puisqu’il s’agit de répercuter les demandes de nos mandants, démocratiquement convoqués.

La semaine suivante, il devrait y avoir une réunion conclusive. Ce ne sera jamais que la 3ème réunion conclusive.

On comprend ainsi que les Médecins Généralistes ont l’impression que leurs représentants sont baladés (si peu !) par les tutelles et les politiques, et que la parole donnée (le C à 23 euros par exemple) n’a plus aucune valeur dans ces instances là.

Cela n’augure rien de bon pour une nouvelle étape assise sur la confiance.

Docteur Michel COMBIER
Président.


Textes parus au Journal Officiel disponibles sur le site CSMF


EN BREF :

 CREATION D’UN POLE SANTE AUPRES DU MEDIATEUR DE LA REPUBLIQUE

À la suite des différents accidents survenus en milieu hospitalier, un pôle santé-sécurité des soins vient d’être créé auprès du médiateur de la république.

Ce pôle disposera d’une plate-forme d’écoute téléphonique, auquel pourront s’adresser les patients et leurs familles.

La mission du pôle santé du médiateur de la république s’étend également aux établissements de santé privés à but lucratif qui ont, de fait, une délégation de mission du service public en raison de leur financement, ainsi qu’à la médecine de ville.

Contact : http://www.securitesoins.fr

 MODERATION DES DEPENSES DU REGIME GENERAL EN NOVEMBRE

Les dépenses remboursées par le régime général ont progressé de 3,9% sur douze mois à fin novembre contre 4,4% à fin octobre, selon les dernières statistiques publiées par la Caisse nationale d’assurance maladie fin décembre.

La croissance des soins de ville hors produits de santé a atteint 2,7% à fin novembre, dont une progression de 1,7% pour les honoraires médicaux et dentaires, 5,5% pour les auxiliaires médicaux et 4,7% pour les indemnités journalières.

 PENALITES FINANCIERES DE L’ASSURANCE- MALADIE : C’EST PARTI !

Le décret renforçant le mécanisme des pénalités administratives mises à la disposition des caisses d’assurance maladie contre les assurés, les professionnels, les établissements de santé et les employeurs a été publié au Journal officiel du 31 décembre.

Ce texte permet l’application de plusieurs mesures prévues par les LFSS de 2007 et 2008 concernant les procédures de sanctions diligentées par les caisses.

Il s’agit notamment des sanctions, visant les médecins qui appliqueraient des dépassements d’honoraires sans respecter « le tact et la mesure ».

Il fixe d’ailleurs, et c’est une première, les critères permettant de définir « le tact et la mesure ».

Le décret concerne également les pénalités en cas de non-respect des règles de facturation des frais de transport.

Lire le décret paru au JO le 31 décembre 2008

 LE MINISTRE DU BUDGET CONTESTE LA HAUSSE DE TARIFS DES MUTUELLES

Dans le journal Le Parisien du jeudi 8 décembre, le ministre du budget juge “inexact de lier” la hausse des tarifs des complémentaires santé à la création d’une taxe supplémentaire sur leur chiffre d’affaires prévues dans le cadre de la LFSS 2009.

La Mutualité française avait, en effet, annoncé fin décembre une hausse des tarifs de 3,5 à 4% en 2009 pour compenser cette taxe.

Le ministre du budget explique, par ailleurs, que le nombre de personnes prises en charge dans le cadre des ALD et qui ne sont plus prises en charge par les complémentaires augmente de 300 000 par an. Le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM) avait chiffré à 600 millions d’euros par an ce transfert des charges des complémentaires vers la sécurité sociale. La taxe visait donc à corriger les effets financiers de ce déport.

Enfin le ministre a souligné que si les dépenses de santé continuent à augmenter, la profitabilité des organismes complémentaires, elle est bien au rendez vous et continue même de s’améliorer.


Textes parus au Journal Officiel disponibles sur le site CSMF


Formations FORMUNOF : www.formunof.org – Calendrier 2009

Contact : formunof@ll-conseil.fr – Tél. 01 43 41 04 54 – Fax 01 43 41 04 59

Cliquez sur le thème du séminaire pour consulter le programme et vous inscrire : http://www.formunof.org/SCRIPTSMB/inscriptions2.php


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PARTENAIRES

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L’Assureur des Médecins – 15, rue Eugène Flachat – 75017 PARIS – www.scamed.fr

Une opportunité pour les médecins !

Les médecins sont sans cesse sollicités par les assureurs. Ils n’ont pas toujours le temps d’étudier les offres d’assurances et ne souscrivent pas toujours les contrats les plus adaptés à leurs besoins.

SCAMED, cabinet de courtage en assurances, est le partenaire privilégié du groupe MACSF.

SCAMED est spécialisé dans les assurances de prévoyance-santé, d’épargne, de retraite, de dépendance et de financement.

Nous mettons nos domaines de compétence et de conseil au service des médecins.

CONCRETEMENT :

En cas d’arrêt de travail, la CARMF ne couvre ni les 90 premiers jours d’arrêt de travail ni vos besoins financiers réels.
SCAMED vous propose donc le nouveau plan de prévoyance des médecins qui couvrira cette période non indemnisée et vous permettra d’adhérer à un plan global offrant une prestation mensuelle jusqu’à 65 ans.

Le problème des retraites est d’actualité. Le niveau de retraite des médecins est menacé.

SCAMED vous offre donc la possibilité dès aujourd’hui d’adhérer au “RES Fonds de pension avenir” pour disposer d’un revenu complémentaire à l’âge de votre retraite.

Les offres de SCAMED en prévoyance, santé et retraite bénéficient des dispositions fiscales de la loi Madelin rendant les cotisations déductibles. Pensez-y !


Actualité fiscale en partenariat avec l’AGAPS : www.agaps.com

Réduction des droits d’enregistrements pour l’acquisition du droit de présentation à la clientèle.

Dans la cadre de la loi de modernisation de l’économie parue au journal officiel et qui s’applique à compter du 6 août 2008, les droits d’enregistrements pour l’acquisition du droit de présentation à la clientèle se calcule de la manière suivante :

Jusqu’au 06 août 2008

Fraction du prix taux
N’excédant pas 23.000€ 0%
Supérieur à 23.000€ 5%

A compter du 06 août 2008

Fraction du prix taux
N’excédant pas 23.000€ 0%
Entre 23.000€ et 200.000€ 3%
Supérieur à 200.000€ 5%

Si une cession est inférieur à 23.000€, un droit fixe de 25€ est du.
Exemples : pour un prix d’acquisition de 20.000€, le montant des droits est de 25€.

Pour un prix d’acquisition de 125.000€, le montant des droits est de (125.000-23.000)x 3% = 3.060€.

Pour un prix d’acquisition de 225.000€, le montant des droits est de (200.000-23.000)x 3% + (225.000-200.000)x 5%= 6560€.


L’ACMF (Automobile-Club Médical de France) répond toujours présent !

Nous sommes sur informés, submergés par la paperasserie, voire surmenés…

Pour vous aider à trouver des solutions rapides et résoudre plus facilement les problèmes de la vie quotidienne, le Comité de l’Automobile-Club Médical de France (ACMF) a décidé de promouvoir trois nouveaux services en 2009 :

  • Dépannage et Assistance Médicale : Service Orientation Assistance

Nous sommes aujourd’hui tellement multi-assistés qu’en cas de problème on ne sait plus à qui s’adresser pour trouver une réponse parfaitement adaptée.

Désormais, en appelant le Service Orientation Assistance de l’ACMF, un Conseiller vous aidera immédiatement à y voir clair afin de déclencher l’assistance la plus appropriée et la plus efficace face à votre difficulté : accident matériel ou corporel, panne…

  • Recherche de personnel de confiance :

Cours particuliers, aides aux personnes âgées, tâches ménagères, assistance informatique, travaux domestiques : nous souhaiterions être aidé, mais où trouver quelqu’un de confiance ?

L’ACMF vous donne maintenant accès à un service gratuit de recherche et de mise en relation avec des professionnels sélectionnés et recommandés, à travers un réseau national.

  • Récupération de points du permis de conduire :

Un automobiliste français sur trois a perdu des points ! Les professionnels de santé qui roulent beaucoup y sont exposés.

L’ACMF permet à ses sociétaires fidèles de récupérer 4 points en suivant gratuitement un stage dans toute la France.

Ces nouveaux services viennent compléter une gamme déjà plébiscitée par 23 000 sociétaires :

  • Dépannage/remorquage gratuit 24h/24h pour tous les véhicules immatriculés à votre nom ou à celui de votre conjoint, 365 jours par an, même devant chez vous
  • Défense juridique gratuite, au civil comme au pénal
  • Assistance médicale, en France et dans le Monde entier, pour vous et tous les membres de votre famille
  • Hotline permanente pour vos tracas de tous les jours (démarches administratives, besoins de conseils, recherche d’infos…)
  • Centrale d’achat pour acheter mieux et moins cher

Au 1er janvier 2009, les sociétaires de l’ACMF bénéficient désormais des services exceptionnels d’EUROP ASSISTANCE, « l’assisteur n° 1 dans le cœur des français ».

POUR DECOUVRIR L’ACMF, PROFITEZ DE L’OFFRE SPECIALE UNOF :

Vous adhérez à l’ACMF, et vous avez accès immédiatement à une réduction de 50% sur votre stage de récupération de points du permis de conduire.

ou

Pour tester l’ACMF, vous bénéficiez gratuitement de 6 mois de services.

Pour contacter l’ACMF, obtenir des renseignements, un bulletin d’adhésion (précisez « de la part de l’UNOF ») :

TEL : 01 47 04 31 30

FAX : 01 47 04 01 64

E-Mail : info@acmf.asso.fr ou cliquez ici : www.acmf.asso.fr