Bon Anniversaire, la Conf’ !

La C.S.M.F. a donc 80 ans. Un âge vénérable. Elle n’a pas la maladie d’Alzheimer la Conf’. Elle se rappelle que, durant toute son Histoire, elle a dû lutter contre ceux qui voulaient détruire la médecine libérale et sociale à la Française.

Et chaque fois, à la fin de leur mandat, les présidents successifs pouvaient s’honorer d’avoir maintenu un secteur libéral fort et viable au côté d’un hôpital public indispensable lui aussi. Saine concurrence/coopération au service des patients.

Et le combat continu. Pour nos représentants départementaux, régionaux et nationaux.
Pour défendre cette vision affirmée comme la leur par les médecins libéraux, spécialistes de toutes spécialités dont la nôtre.

Le combat continu en observant dans le passé que les coups les plus durs contre notre exercice ont été souvent portés par ceux qui s’affirment comme nous libéraux, mais qui n’ont sûrement pas la même conception de ce terme quand il s’agit de l’appliquer au service des malades.

Prochainement, le résumé de la manifestation sur : www.csmf.org


Demandez le programme de la négo !

Demain mercredi, nouvelle séance de négociation. Tous les thèmes devraient être balayés : le C à 23 euros bien sûr, le secteur optionnel, la démographie, etc. Un chantier par rapport aux dernières réunions si improductives.

Si les réunions sont aussi efficaces que les précédentes, la lassitude fera place à l’espoir si jamais, depuis l’arrivée de MG France, on pouvait espérer autre chose que le verbiage.

Tout semble lié bien sûr à l’économie engendrée par la maîtrise médicalisée. Sauf qu’une récente étude montre que 21 % des dépenses du secteur libéral sont induites directement par l’hôpital public.

Fichtre, il va falloir en faire des efforts si en plus il faut économiser pour les autres !


Marché de dupes ?

Le Directeur de l’UNCAM affirme que la revalorisation du C à 23 euros fera partie de l’accord, accord que, dans la même interview, il repousse au début janvier.

Grand connaisseur des rouages de l’Etat, il sait parfaitement que, du fait d’une Loi que nous étions les seuls à combattre il y a un an, l’augmentation ne surviendra pas avant le quatrième trimestre 2009, et même en toute fin d’année.

Donc, on est dans une entreprise d’intoxication en faisant croire que les médecins généralistes, en avalant quelques couleuvres, auront le C à 23 euros en 2009.

Cette attitude n’augure rien de bon avant la négociation sensée être conclusive de demain. Ce n’est pas sur un marché de dupes qu’on mobilise une profession.
Dans la période économique difficile actuelle, c’est prendre un gros risque que de démotiver les professionnels qui s’investissent le plus dans leur travail. On leur laisse cette responsabilité.


Marché de dupes, le retour

Dans le même ordre d’idée, la mise en place de contrats d’amélioration des pratiques individuelles est présentée comme la nouvelle forme de prise en charge des patients et de rémunération du médecin. En réalité, l’abord technocratique de ces contrats est tel que peu seront nombreux les médecins qui le prendront.

Mais, si ces quelques médecins sont attirés par la rémunération, ils seront de la revue. Le Directeur de l’UNCAM a évoqué d’ailleurs le paiement à l’échéance.

Donc, pour 2009, aucune rémunération. Le médecin traitant qui se lancera passera du temps à analyser son évolution, à faire des repérages sur sa clientèle, etc.

Et si au bout de l’an il lui manque un ou deux objectifs sur l’efficience (celle qui fait rentrer les économies et pour laquelle il n’y a aucun joker en cas d’échec), il aura travaillé pour rien, si ce n’est pour améliorer la prise en charge de ses patients. Là encore, marché de dupes et travail à l’œil.

Le plus grave dans cette histoire : on utilise la notion d’amélioration des pratiques, inhérente et indispensable à la dynamique de notre métier, pour la seule chose qui intéresse les responsables, les économies sur les prescriptions, camouflées derrière une amélioration des pratiques, alibi médiatique.


Oui à l’amélioration des pratiques

Ceci dit, on ne trouvera pas un médecin généraliste opposé à l’amélioration des pratiques.

La vraie, pas celle qui considère que la prescription en DCI améliore la santé des patients.

Plutôt celle qui permette au médecin de prendre le temps de prise en charge des pathologies chroniques et de s’approprier les référentiels, de faire de l’éducation thérapeutique, d’évaluer sa pratique…

On oriente les médecins dans une gestion administrative et on diminue leur disponibilité médicale. En même temps, on met cul par dessus tête la FMC et l’EPP, semant le désarroi dans l’esprit des médecins, provoquant un scepticisme pertinent sur les objectifs des pouvoirs publics dans ce domaine.


Euthanasie, maladie psychiatrique : la société en questionnement

Le médecin généraliste ne peut être indifférent aux défis philosophiques actuellement dans le champ sociétal.

Malheureusement, les réflexions interviennent dans la précipitation émotionnelle, réactive aux évènements dramatiques récents. Elles entraînent des attitudes tranchées de chacun des camps, à l’emporte pièce.

Le médecin généraliste est souvent interpellé par ses patients et leur famille sur ces thèmes, essayant de savoir l’attitude du médecin traitant dans ces difficultés éthiques.

Aux politiques de faire des choix et de donner les limites de l’acceptable et de le faire comprendre à la population.

Présent pour alléger les souffrances de chacun, le médecin doit avoir à l’esprit que son éthique personnelle importe aussi dans ses choix et qu’il ne doit pas aller au-delà de sa conscience.

Docteur Michel COMBIER
Président.


Textes parus au Journal Officiel disponibles sur le site CSMF


EN BREF :

 PRESCRIPTIONS HOSPITALIERES : L’HOPITAL PRESCRIT, LA VILLE TRINQUE !!! LES CHIFFRES PARLENT !

L’UNCAM vient de rendre public l’impact des prescriptions hospitalières sur les soins de ville :

Celles-ci représentent 21 % (soit 1 prescription sur 5 !) de l’ensemble des prescriptions remboursées au titre des soins de ville.

La pharmacie représente la moitié de ces prescriptions ;

Ces prescriptions tirent la croissance des dépenses de ville et impactent fortement l’ONDAM de ville puisqu’elles évoluent à  +5,7% contre 3,8 % pour l’ensemble des prescripteurs ;

Cette tendance s’est fortement accrue ces dernières années : en 2007, les prescriptions hospitalières expliquaient près de la moitié de la croissance du poste médicaments dans l’ONDAM de ville contre 15 % en 2005, et représentaient  en 2007 2,1 % de la croissance sur un total d’évolution de 4,6 % contre 0,7 % en 2005 sur un total de 4,8 % !

En clair, en 2007, la prescription hospitalière en médicaments impacte 3 fois plus qu’en 2005 la prescription totale de médicaments délivrés en ville !!!!

Ces chiffres démontrent que l’ONDAM est bien insincère et les prescriptions hospitalières doivent être sorties de l’ONDAM « soins de ville » pour être rattachées à l’hôpital.

La CSMF qui dénonce depuis longtemps les vases communicants à sens unique de l’hôpital vers la ville a depuis longtemps demandé, l’identification des prescriptions hospitalières et leur individualisation.

Il n’est pas tolérable que les soins de ville supportent les effets des prescriptions hospitalières qui « plombent » très clairement les dépenses et maquillent un transfert de charges !

Il est urgent de fixer des règles identiques de maîtrise de part et d’autres des murs de l’hôpital !

 ASV : UN PROJET DE DECRET ELABORE EN CATIMINI

Après avoir réglé à la hussarde la réforme de l’ASV des paramédicaux, le gouvernement a élaboré un projet de décret pour traiter l’ASV des médecins sans que les intéressés n’en soient avertis.

Autrement dit un projet de décret proposant de maintenir en 2009 la cotisation actuelle en l’état circule entre le gouvernement et l’UNCAM, sans que les syndicats n’aient jamais été associés à aucune réflexion ou discussion en amont. Bravo et encore merci pour la concertation !!!!!!
  

 LA SECU VA METTRE EN LIGNE LES TARIFS DES ACTES TECHNIQUES

L’Assurance Maladie poursuit son objectif de publication des tarifs des médecins.

Alors que les patients ont déjà la possibilité de consulter les tarifs moyens des dentistes et des consultations de médecins sur le site de l’assurance maladie (www.ameli.fr), ils pourront dès 2009 avoir également accès aux tarifs des honoraires pratiqués pour une centaine d’actes techniques (scanners, échographies, chirurgie de la cataracte, pose d’une prothèse de hanche, endoscopies digestives, etc.).

Pour les médecins exerçant en secteur 2, la Sécu affichera une fourchette de tarifs.
 

 LES MAIRES NE S’ACCROCHENT PAS A LEUR FAUTEUIL DE PRESIDENT D’HOPITAL

A l’occasion du 91ème Congrès des maires et présidents de communautés, l’Association des maires de France a commandé à l’IFOP une étude sur le thème : « Nouveau mandat, nouveaux défis ».

Cette étude montre, notamment que les élus sont favorables (70%) aux communautés hospitalières de territoire mais souhaitent que les hôpitaux locaux conservent des activités diversifiées.

Par ailleurs, ils conviennent à une très grande majorité (69%) que la présidence de l’hôpital doit revenir à une personne qualifiée et non pas au maire, comme le propose le projet de loi HPST.

Lire l’analyse du sondage
 

 LE MINISTERE DE LA SANTE ACCUSE D’EXCES DE POUVOIR PAR LE CONSEIL D’ETAT SUR LES TARIFS DES CLINIQUES :

Le Conseil d’Etat a rendu une décision par laquelle il déclare l’annulation des arrêtés des 27 février 2007 et 27 février 2008 fixant les tarifs pour les établissements des établissements exerçant une activité de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO), à la suite d’une requête du syndicat SCS/Le MCO, de la FHP Languedoc-Roussillon de la FHP Rhône-Alpes et d’un certain nombre d’établissements privés de santé.

Cette annulation été décidée en raison “d’un excès de pouvoir et du non-respect de l’article L.162-22-9 du code de la sécurité sociale, stipulant que les tarifs nationaux doivent être ‘déterminés à partir de données afférentes au coût relatif des prestations établi sur un échantillon représentatif d’établissements'”.

La commissaire du gouvernement avait préalablement rappelé que cette exigence était essentielle à la tarification à l’activité et au processus de convergence mais, le Conseil d’Etat a décidé cependant que les tarifs étaient “réputés définitifs”.

Cette action, qui n’a pas eu de conséquences financières, aura le mérite d’inciter le ministère à une politique tarifaire responsable, juste, et souhaitons-le, concertée.
  

 RALENTISSEMENT DE LA HAUSSE DES MALADES EN ALD EN 2006-2007 

La progression du nombre de patients admis en ALD a “ralenti” en 2006-2007(+3,6% en 2006 et +4,2% en 2007 contre une moyenne de +5,7% entre 1994 et 2004). Elle se situe, selon l’Assurance Maladie, plus d’un point et demi sous sa moyenne annuelle de 1994 à 2004.

Les dépenses de santé des 10 millions personnes en ALD, représentaient, fin 2007, 64% des dépenses totales de l’assurance maladie.
 

 LES ETABLISSEMENTS PUBLIERONT DES INDICATEURS DE MALTRAITANCE

Sur l’initiative de la FHP, les hôpitaux et maisons de retraites publics vont publier dès février des “indicateurs de transparence”, portant en particulier sur les sous-effectifs. Il s’agit d’informer les familles des résidents sur les limites que ces sous-effectifs fixent à l’offre de soins et au-delà de prévenir les cas de maltraitance dénoncés par les médias. Les indicateurs seront publiés sur le site internet de la FHF (www.hopital.fr).
 

 3EME GRAND PRIX DE LA PREVENTION MEDICALE

Depuis 2007, La PREVENTION MEDICALE récompense chaque année des professionnels de santé dont les initiatives personnelles et originales ont pour objectif de prévenir la survenue d’accidents liés à des activités de diagnostic et de soins.

En 2009 deux prix, respectivement de 6 000 et 4 000 € seront décernés.

Parce que la sécurité des patients est aussi une préoccupation des médecins libéraux, la CSMF ne peut que les inciter à participer à ce prix. Renseignements et inscriptions en ligne à partir du 1er décembre sur : http://www.prevention-medicale.org/actions/prix2009.htm


Formations FORMUNOF : www.formunof.org

 Calendrier 2008

 Contact : formunof@ll-conseil.fr

 Tél. 01 43 41 04 54

 Fax 01 43 41 04 59

Cliquez sur le thème du séminaire pour consulter le programme et vous inscrire : http://www.formunof.org/SCRIPTSMB/inscriptions2.php


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