Un Objectif de dépenses ric-rac pour l’ambulatoire

Avec 3,1% de progression de l’Objectif National des dépenses d’Assurance Maladie sur le versant ambulatoire, identique à celui de l’hôpital, dans ces périodes de disette budgétaire, on pourrait penser que notre secteur est bien servi.

A bien y regarder, outre que les masses de progression sont sans commune mesure entre le secteur hospitalier et libéral, on voit bien alors que la dépense est transférée en dehors de l’hôpital, il faudra toujours faire avec des bouts de ficelle pour permettre une réponse de qualité aux besoins de la population et une juste reconnaissance des professionnels.

On regardera dans le détail mesures et contraintes, mais il semblerait que notre forte protestation sur les lettres clés flottantes, les actes en « vignette bleue » ait porté ses fruits et que ces contraignantes gâteries aient disparu.


Au milieu des difficultés …

La Médecine Générale, reconnue, pourrait se contenter des acquis des dernières années dans la période économique difficile actuelle, et malheureusement prolongée, que nous allons traverser.

Il faut que les tutelles se rendent compte que l’attractivité de la Médecine Générale repose sur des mesures à long terme.

Et si l’économie met peu de temps à se remettre en marche, quand les indicateurs s’améliorent, la formation, l’implication, l’amour du métier de jeunes professionnels ont des séquences beaucoup plus longues, décennales, qui font que les budgets alloués à la revalorisation de la profession doivent être vécus comme un investissement et non comme une simple dépense.

Ce qui n’exempte nullement la profession de respecter des engagements en miroir de l’effort de la société civile.


Un calendrier en hors d’œuvre

Même s’il a été longuement parlé de démographie médicale pendant la première séance de négociation conventionnelle, le Directeur de l’Assurance Maladie a surtout offert … un calendrier.

Comparé à l’effet que pourrait provoquer celui du Stade Français et de ses éphèbes sur la gent féminine ou le Pirelli sur la gent masculine, celui du Directeur, sauf son respect, est peu sexy.

Il aborde des thèmes sans cesse rabâchés depuis un an, qui ne demandent plus que de conclure. Et même sur la démographie rien de bien nouveau a été annoncé, si ce n’est ce que nous avons toujours défendu, les incitations fortes pour les zones en difficulté et un effort particulier pour les zones fragiles, exposées à terme.

On attend donc les prochaines propositions afin de rentrer dans le vif du sujet. Cette fois-ci, la profession, spécialité de Médecine Générale, ne se contentera ni d’un point d’étape ni d’un relevé de négociations mais de sonnant et si possible peu trébuchant.

 Lire le communiqué de presse de l’UNOF : www.unof.org

 Lire le communiqué de la CSMF


Formation initiale : la demande de maîtres de stages

Les organisations de jeunes étudiants et d’internes réclament la mise en place de terrain de stage avec des maîtres de stage formés et honorés.

Cette démarche a le soutien de l’UNOF qui a toujours privilégié la reconnaissance de la Formation Initiale de Médecine Générale, la plaçant comme préalable à la spécialité de Médecine Générale.

De plus, les médecins de l’UNOF sont les plus pertinents pour montrer tout l’intérêt de l’exercice libéral de la médecine générale.

Rencontrer tôt dans les études ce qui est vraiment l’exercice polyvalent de notre spécialité n’est pas seulement là pour susciter des vocations (puisqu’il ne faut plus être dans le sacerdoce) mais pour montrer que notre métier dépend d’un corpus d’excellence précis et défini aussi pertinent que celui des autres spécialités.


Les dépenses d’Assurance Maladie ambulatoire toujours sages

La médecine ambulatoire est parfaitement dans l’objectif fixé pour l’Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie de cette année.

Pour l’instant, les honoraires remboursés des Médecins Généralistes sont en croissance de 1,2%.

L’activité (nombre d’actes) est en baisse de 2,7%. On peut penser que sans un effort sur le montant de la Consultation, les trois années de rattrapage risquent de se transformer en dérapage à la baisse.

D’où tout l’intérêt de négocier rapidement la rémunération du C à 23 euros, souvent promise et jamais donnée.


Le Conseil de l’Ordre circonspect … comme nous

Le Président du Conseil National de l’Ordre des Médecins, le Docteur Legmann, a écrit à la Ministre de la Santé pour lui faire part de ses craintes sur le projet de loi Hôpital, Santé, Patients et Territoires.

Dans l’organisation des soins ambulatoires, dirigée par les Agences Régionales de Santé, il voit une étatisation rampante de la médecine.

Dans la définition d’une Médecine Générale de premier recours, il relève la mise en place d’une subdivision de notre métier, déjà d’essence dans le premier recours. Le meilleur moyen de créer une nouvelle sous-spécialité ou une chefferie, c’est au choix.

L’Ordre, en charge des qualifications, a bien vu le risque.

Nous le disions depuis le début. D’autres que l’Ordre nous taxaient de mauvais esprits alors que cela était présenté comme un don à la profession. En réalité, un cheval de Troie. Timeo Danaos et dona ferentes.


Choix aux Epreuves Classantes Nationales (ECN) : la Médecine Générale remonte la pente

Apparemment, le choix des internes se réoriente vers la Médecine Générale.

Bien sûr, personne ne verra là le résultat des récentes améliorations apportées au métier que ce soit en terme de rémunération en 3 ans (+ 12%), de la place centrale du médecin traitant, de l’organisation de la Permanence de soins avec organisation, régulation, astreinte rémunérée.

Non, c’est sûrement dû aux mérites des pisse-froids qui dénigrent le métier qu’ils exercent.

A tous ces jeunes qui ont choisi notre beau métier, je leur dis que la Médecine Générale les mérite bien avec leur science et leur formation de qualité. A eux maintenant de se l’approprier avec passion.


Conseil de la concurrence : la souscription nationale de la CSMF auprès des médecins se poursuit

Après sa très lourde condamnation par Conseil de la Concurrence de la CSMF et l’UMESPE à une amende de 370 000 € (220 000 € pour la CSMF et 150 000 € pour l’UMESPE !) payable immédiatement et malgré la procédure d’appel, la CSMF a lancé une souscription nationale auprès de tous les médecins.

Vous avez été nombreux à nous apporter votre aide et la CSMF remercie tous les médecins qui lui ont apporté leur soutien. Pour autant, la collecte se poursuit et nous avons encore besoin de vote aide !
Merci de nous aider à résister aux diverses pressions faites sur notre profession et à nous aider à continuer à vous défendre.


Textes parus au Journal Officiel disponibles sur le site CSMF :
http://www.csmf.org/index.php?option=com_content&task=view&id=197&Itemid=245



EN BREF :

  • LE MEDEF S’INQUIETE DE L’ETATISATION DU SYSTEME DE SANTE VIA LES A.R.S ET DEFEND LA REFORME DE 2004 ….

Après le président UMP de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, Pierre Méhaignerie, qui avait a jugé trop « étatiste » le projet de loi “Hôpital, patients, santé et territoires », le MEDEF s’inquiète à son tour de l’étatisation du système en germe dans la réforme.

Si le MEDEF juge la réforme « ambitieuse » pour l’Hôpital, en revanche, l’organisation patronale note « que les agences régionales de santé (ARS) viendraient donner davantage de pouvoir à l’Etat dans la gestion et la régulation du système de santé, ce qui constitue un retour en arrière préjudiciable par rapport à la réforme de 2004 qui a porté ses fruits ».

« Les ARS doivent s’inscrire dans une approche moderne et efficiente pour la régulation de l’offre de soins, où l’Etat ne peut être à la fois régulateur et gestionnaire ».

Le MEDEF à son tour, partage les mêmes craintes que la CSMF face à ce projet, qui voudrait passer par perte et profit les acquis de 2004 pour établir une étatisation manifeste.

Jusqu’à quand les auteurs du projet de loi continueront-t-ils à nier l’évidence pour masquer, y compris à eux-mêmes, la finalité de cette réforme ?

Lire le communiqué du MEDEF  

  • PAR MANQUE D’ARGENT, QUATRE FRANÇAIS SUR DIX ONT SACRIFIE OU RETARDE UN SOIN

Selon un sondage Ipsos pour le Secours populaire, près de quatre Français sur dix (39%) ont déjà renoncé à un soin, ou l’ont retardé, en raison de son coût et 85% estiment que leurs enfants ont plus de risques qu’eux de connaître un jour la pauvreté, français publié jeudi.

Le soin le plus souvent sacrifié ou retardé concerne les prothèses dentaires (par 31% des personnes interrogées), suivi de l’achat de lunettes ou de lentilles de contact (29%), une consultation chez un spécialiste (24%), un dentiste (23%), un ophtalmologiste (19%), l’achat de médicaments (18%), des radios ou analyses en laboratoire (16%), une consultation chez un généraliste (14%), chez un psychiatre ou psychologue (11%).

9% des sondés ont déjà renoncé à une visite chez un généraliste (contre 88% qui n’y ont jamais renoncé) en raison de l’éloignement géographique et 13% chez un spécialiste (contre 85%).
 

  • 86% DES FRANÇAIS JUGENT QUE LES DEPENSES DE SANTE SONT DE MOINS EN MOINS BIEN REMBOURSEES

Pour plus d’un Français sur deux (55%), les dépenses de santé occupent une place « importante » par rapport à l’ensemble de leurs dépenses de la vie quotidienne.

Un nouveau sondage LH2 pour le groupe d’assurance mutualiste AG2R-La Mondiale montre que 86% des Français estiment que les dépenses de santé sont de moins en moins bien remboursées. Ils sont 8% plus nombreux qu’en septembre 2006 où ils étaient 78% à s’estimer de moins en moins bien remboursés.

Pour financer leurs dépenses de santé, 35% (en baisse de dix points par rapport à septembre 2006) des personnes sondées sont favorables à une augmentation des cotisations sociales, 26% (25% en septembre 2006) à une hausse des cotisations de leur complémentaire santé, 20% à une augmentation de leur participation financière (17% en 2006), 19% ne se prononçant pas (13% en 2006).
  

  • LES COMPLEMENTAIRES S’INTERROGENT SUR L’EVOLUTION DE LEUR ROLE DANS LE SYSTEME DE SANTE

Les organismes complémentaires santé se sont retrouvés mercredi à l’occasion d’une conférence organisée par le journal Les Echos pour s’interroger sur la volonté du gouvernent de mieux les associer à la gestion du système de santé et sur les moyens d’y parvenir.

Le gouvernement demande aux mutuelles de s’engager dans un nouveau partenariat avec l’assurance maladie et que le président de la république a réaffirmé sa volonté d’associer les complémentaires aux négociations conventionnelles, notamment dans les secteurs du dentaire et de l’optique.

Les complémentaires santé sont prêtes à s’invertir et demandent à participer aux négociations conventionnelles, ne souhaitant pas de simples transferts, mais une coresponsabilité, à condition toutefois de pouvoir être en mesure de gérer le risque et de disposer pour cela d’un accès aux données de soins. 

L’avenir de l’UNOCAM, après la bisbille en juillet entre la Mutualité et la FFSA qui s’était traduit par le retrait de la FFSA, devrait passer par une « refondation » pour repartir sur des bases plus stables avec de nouveaux principes et de nouvelles règles de fonctionnement.

La FFSA, avait décidé de suspendre sa participation à l’UNOCAM, qui n’avait pas été consultée pour la signature fin juillet entre d’un protocole d’accord la Mutualité et le gouvernement dont les dispositions ont eu des conséquences pour l’ensemble des complémentaires, avec la mise en place de la taxe d’un milliard d’euros.


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