La dernière réunion de concertation de la Fédération de la permanence des soins hospitalière (Fpsh) avec la Direction de l´hospitalisation et de l´organisation des soins (Dhos) sera déterminante le 27 mars prochain. Car dans les rangs des urgentistes, des anesthésistes et des médecins des hôpitaux privés à but non lucratif, la menace d´une reprise de la grève se fait de plus en plus prégnante, après deux réunions consacrées aux modalités de décompte du temps de travail et à la pénibilité liée au travail de nuit qui les ont laissés sur leur faim. « Nous sommes consternés, nous avons l´impression d´être reçus par des sourds. Tout ce que nous avons tenté d´expliciter comme élément de pénibilité de notre travail a été immédiatement banalisé », témoigne le Dr Marc Giroud, président de Samu de France, qui ne cache pas son « énervement ».