Passer au contenu principal

Les urgentistes et anesthésistes en grève, durcissent le mouvement

Les cinq organisations membres de la Fédération de la permanence des soins hospitalière (Fsph) ne décolèrent pas. Après « l´échec total des négociations avec le ministère » vendredi, les urgentistes et anesthésistes réanimateurs de l´Amuf, du Smarnu, du Snphar, du Samu de France et du Symhospriv dénoncent « la rupture » avec le gouvernement lundi. « Nous avons été accueillis par le service de sécurité. C´est bien la première fois de ma vie que cela m´arrive, nous sommes dans une situation de rupture, cela va très mal », s´offusque le Dr Marc Giroud, président du Samu de France. En grève (symbolique) des gardes et des astreintes depuis le 3 janvier – sauf le Snphar qui a quitté le mouvement mi-janvier- pour réclamer un décompte horaire du temps de travail des médecins de la permanence des soins et la valorisation de la « contrainte au temps » et de la pénibilité de la permanence des soins hospitalière, la Fédération avait quitté le ministère vendredi, après avoir été reçue par des responsables de la Direction de l´hospitalisation et de l´organisation des soins. Ils avaient ensuite de leur propre témoignage « envahi le cabinet de la ministre pour demander l´ouverture de négociations » et convenu de revenir lundi pour des propositions plus concrètes.