« La stagnation du nombre de médecins généralistes libéraux traduit une moindre attractivité de cet exercice (…) La sortie de cet exercice est structurellement encouragée » : c´est le constat sans appel que dresse l´Observatoire national de la démographie des professions de santé (Ondps) dans son prérapport annuel 2006-2007. L´observatoire présidé par le Pr Yvon Berland indique que le nombre de médecins titulaires du diplôme de médecine générale en activité a moins augmenté (+6,9 %) entre 1995 et 2005 que celui des autres médecins spécialistes (+10,8 %). « Le phénomène le plus notable est la quasi-stagnation des effectifs de la part des omnipraticiens qui ont un exercice libéral et mixte (+0,1%), c´est-à-dire de la part de ceux qui se consacrent à la médecine de premier recours », ajoute-t-il. En d´autres termes, l´exercice de premier recours en libéral – en dehors des activités spécifiques telles que l´homéopathie, l´acupuncture ou l´angiologie – attire de moins en moins les jeunes praticiens, attirés par d´autres modes d´exercice, notamment le secteur salarié.