Alors que la ministre de la Santé reçoit, lundi matin, les présidents des quatre intersyndicats de praticiens hospitaliers* pour ouvrir la « concertation » sur les comptes épargne temps (CET) et les heures supplémentaires à l´hôpital, la grève des urgentistes et des anesthésistes réanimateurs (regroupés dans la Fédération de la permanence des soins) lancée le 3 janvier, obtient un soutien de taille : celui de l´Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (Inph) et de la Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH). « Si le gouvernement n´apporte aucune réponse concrète dans les prochains jours, cette grève, pour l´instant sans aucun retentissement majeur pour la population, est appelée à se durcir et s´élargir. Non seulement une généralisation, mais également d´autres moyens d´actions seront alors à l´ordre du jour », préviennent Rachel Bocher (Inph) et Pierre Faraggi (CPH).