Pour combler le trou des dépenses de l´assurance maladie, « il va falloir soit augmenter les prélèvements, soit baisser les remboursements, ce qui implique soit de faire payer les Français en fonction de leur revenu, soit de faire payer les malades », éventuellement par le biais des assurances qui tiendront compte de leur âge et de leur situation de famille.
C´est ce qu´a affirmé vendredi Pierre-Louis Bras, membre du conseil scientifique de la chaire santé de Sciences Po et ancien directeur de la sécurité sociale, pour introduire le débat sur le financement du système de santé lors des 6èmes Journées nationales de médecine générale (Jnmg), organisées par le groupe Huveaux à Paris-La Défense.
Un point de vue que ne partageaient pas l´ensemble des intervenants, parmi lesquels Michel Régereau, président (Cfdt) du conseil de l´Union nationale des caisses d´assurance maladie davantage partisan d´une « restructuration du système de santé » qui se traduirait, entre autres, par une optimisation des coûts de gestion, une redéfinition des du périmètre des prestatiosn remboursées par l´assurance maladie et par une meilleure répartition des professionnels de santé sur le territoire.