L’UNOF, branche généraliste de la CSMF, espère que le Directeur de l’UNCAM saura prendre la mesure de l’attente des médecins généralistes concernant la permanence de soins du samedi après midi.

Malgré ce qui est habituellement colporté, ces médecins, dans de nombreux départements, participent à la permanence de soins, en plus de leur surabondant travail quotidien.

Ils effectuent actuellement cette permanence le samedi après-midi sans que leur astreinte soit rémunérée, alors qu’un décret du 22 décembre 2006 a reconnu cette période comme faisant partie de la permanence de soins. Il est absurde de stigmatiser le soit disant échec de la permanence de soins et de ne pas donner les moyens de sa réussite.

Sous l’impulsion de l’UNOF-CSMF, un certain nombre de médecins des départements où la tâche est la plus lourde ont décidé de ne plus être volontaire pour une mission reconnue dans le texte, mais non dans son application par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie.

L’UNOF-CSMF demande au Directeur de l’UNCAM de prendre en compte cette demande de reconnaissance légitime afin d’éviter une escalade revendicative qui risque d’entraîner une remise en cause globale de la permanence des soins, surtout après l’accueil plus que réservé des conclusions du Rapport GRALL.

L’UNOF-CSMF souhaite que la réunion de ce mercredi permette d’ouvrir un espace de négociation qui confortera le système et permettra de donner un signal fort aux médecins généralistes de terrain les plus impliqués dans la réponse à la population.

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