Bruno Keller

La Confédération des syndicats médicaux français (Csmf) demande au gouvernement et au Parlement « de prendre leurs responsabilités » pour permettre l´entrée en vigueur des revalorisations des tarifs des visites et de certains actes des stomatologistes compromises après que quatre organisations ont exercé leur « droit d´opposition » aux avenants à la convention médicale prévoyant ces hausses d´honoraires.
« Nous demandons au gouvernement de protéger les généralistes » contre certains syndicats de la profession, a indiqué, jeudi matin, Michel Chassang lors d´une conférence de presse.
Ces augmentations tarifaires qui auraient dû être applicables à partir du 15 octobre ne sont toujours pas en vigueur, les avenants à la convention n´ayant pas été publiés au Journal officiel.
Soulignant qu´ils ont obtenu 54,6% des suffrages aux dernières élections aux Unions régionales de médecins libéraux (Urml) et qu´ils sont donc majoritaires, la Fédération des médecins de France (FMF), MG-France, Espace généraliste et l´Union collégiale des chirurgiens, médecins et spécialistes français (Uccmsf) ont écrit à l´Union nationale des caisses d´assurance maladie pour faire valoir leur « droit d´opposition » à cet avenant.