Dernier jour de vote : la décision ultime

Depuis trois mois, les médecins de famille ont pu comparer les différents programmes qui sont soumis au suffrage lors de ces élections aux Unions Régionales des Médecins Libéraux.

Le nôtre est connu, et surtout a commencé à porter ses premiers fruits.
Malgré les critiques tous azimuts, nous restons bien les seuls à avoir apporté aux médecins généralistes, à tous les médecins généralistes, une progression de leurs revenus.

Les critiques sont d’ailleurs d’autant plus violentes qu’elles cherchent à masquer la réalité.

Certains décrètent que la permanence de soins est leur œuvre. Seulement, ils sont incapables de s’engager.

Nous, nous avons porté le projet de la conception jusqu’au financement, et c’est notre signature qui a permis aux confrères de toucher la logique rémunération de leurs efforts.

D’autres souhaitent voir revenir le bon temps du référent, cette option soit-disant si profitable en terme de qualité de soins mais dont le résultat principal fut de bloquer la consultation de tous les généralistes pendant 7 ans. Quelle belle défense de l’exercice libéral !

D’autres enfin tendent à faire croire que la face du monde aurait été changée si la consultation avait progressé de 1 € en mai au lieu d’août.

Nous, nous essayons de tenir un langage de résistance aux exigences naturelles des tutelles, et un langage de responsabilité pour avancer dans plus de reconnaissance de notre métier.

Voter UNOF, donc CSMF, c’est donner les moyens aux plus engagés de poursuivre dans cette voie.

C’est demain, en 2007, obtenir la consultation à 23 €.

C’est chaque jour assurer la défense professionnelle de chacun de nous grâce à une organisation qui fait face aux tutelles.

Aujourd’hui, dernier jour de vote, certains qui hésitent même à se prononcer, ont dans leurs mains le choix.

S’engager aux côtés de la CSMF, c’est préserver les acquis, construire l’avenir, et conserver la force de frappe suffisante pour infléchir les politiques dans le sens de l’amélioration de notre métier.

Est-ce vraiment le moment de se mettre en danger ?

Docteur Michel COMBIER, Président.