L’UNOF-CSMF, premier syndicat de médecins généralistes, s’étonne que les expérimentations en cours sur le dépistage du cancer du colon ne tiennent pas compte de la charge de travail du médecin.

Profondément attachée à l’implication des médecins de famille dans la prévention et le dépistage des cancers, l’UNOF-CSMF s’oppose à une organisation qui ne correspond pas à l’investissement du médecin.
Le médecin n’est rémunéré qu’à partir du dixième test et, par un effet de seuil progressif, la rémunération est identique que le médecin fasse 21 tests ou 50 tests, 51 ou 100 tests. Cette manière d’agir frise l’absurde !

Ces tests, pour avoir toute leur pertinence, demandent de la part des médecins une formation spécifique et une explication détaillée aux patients.

Leur utilité ne saurait être galvaudée et la rémunération qui s’y attache se doit d’être proportionnelle à l’implication du médecin.

Il est urgent, afin que cette action puisse rapidement se déployer, donne sa pleine mesure et puisse être évaluée, de revoir le mode de financement.

Il faut revenir à une rémunération complémentaire de l’acte, rendant ainsi visible l’implication de chacun, à l’identique de ce qui est fait pour les mammographies de dépistage pour les radiologues.
Il s’agit là d’une action qui allie efficacité dans la lutte contre le cancer et équité entre praticiens.

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