Après quatre ans de blocage du tarif de la consultation du médecin généraliste, la Direction de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et le gouvernement n’ont pas jugé les médecins de famille dignes de bénéficier d’une revalorisation.
Cette attitude montre, malgré les affirmations du rôle central du médecin généraliste, le mépris des institutions pour une profession qui effectue une moyenne de 57 heures de travail par semaine pour répondre aux besoins de la population.
L’UNOF-CSMF, premier syndicat de médecins généralistes, prend acte de cet état d’esprit nouveau qui conditionne la revalorisation d’un euro à une date éloignée par la réussite de la maîtrise.
Incapable depuis deux mois de solder l’année 2005, au cours de laquelle les médecins généralistes ont rempli tous leurs engagements, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie prend le risque de casser une mécanique gagnante.
Devant cette attitude indigne du contrat conventionnel, l’UNOF-CSMF comprend les médecins qui, dès aujourd’hui, appliqueront les tarifs que leur action pour la réforme en 2005 rend légitime.
L’UNOF-CSMF n’acceptera pas que des règles, établies il y a un an, soient bafouées par le gouvernement et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie.
Elle demande aux médecins de famille de se tenir prêts pour des actions permettant d’obtenir ce qui est leur dû.
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