L’UNOF-CSMF, premier syndicat de médecins généralistes, rappelle sa position vis-à-vis du parcours de soins et de l’installation des jeunes médecins généralistes.

A l’étape actuelle de la réforme, l’UNOF-CSMF est opposée à une augmentation du ticket modérateur en soins primaires lorsque le patient ne va pas voir son médecin traitant. Malgré cette position, les choix politiques ont été différents.

L’UNOF-CSMF soutient donc l’idée d’un moratoire face à ce ticket modérateur pour les nouvelles installations (qu’il s’agisse de médecins se réinstallant ou d’une primo-installation d’un jeune médecin), les conditions de ce moratoire sur sa durée devant faire l’objet d’une négociation.

L’UNOF-CSMF combat l’amendement parlementaire qui voudrait limiter ce moratoire aux zones démographiquement en difficulté, ce qui serait une étape supplémentaire vers la fin de la liberté d’installation.

Cette position de l’UNOF-CSMF n’a jamais varié depuis que ce problème a été évoqué. Par ailleurs, l’UNOF-CSMF demandera que les médecins généralistes bénéficient d’une possibilité de dépassement autorisé, à l’instar des médecins spécialistes, quand le patient ne respecte pas le parcours de soins, hors les cas de dérogation prévus (urgence, déplacement du patient, remplacement, …).

L’UNOF-CSMF regrette qu’un syndicat de jeunes médecins généralistes, qui n’a rien compris à notre position et n’a même pas pris le temps de s’informer directement, s’érige en censeur en déformant de tout au tout notre position.
Dans ce combat où la profession n’a que peu d’alliés, il serait bon que la raison et le discernement l’emportent sur l’aveuglement idéologique d’un autre âge.

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Docteur Michel COMBIER

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