Assemblée Générale de l’UNOF : pour une offensive conventionnelle.

La nouvelle convention va entraîner un certain nombre de modifications dans l’organisation du système de soins.

Les patients sont maintenant incités à consulter leur généraliste en première intention.

Cette demande, nous l’entendions formulée depuis longtemps par les médecins de famille.

Le remboursement futur du patient dans le parcours en dépend.

L’assemblée générale de l’UNOF demande que cette place du médecin généraliste soit promotionnée et permette d’améliorer le travail coopératif entre généralistes et spécialistes.

Cette structuration de la médecine française est une première étape vers l’efficience du système et sur le rôle incontournable de la médecine générale. Comme jamais par le passé.

Lire communiqué de presse de l’UNOF du 21/03/2005 :

Docteur Michel COMBIER, Président



Permanence des soins : le retard lié à la non parution du décret.

La dernière réunion sur la permanence de soins a permis une avancée plus philosophique qu’efficiente.

Mais, dans l’attente des textes réglementaires, pas à pas des acquis sur la régulation, les horaires dissociés (20-24h ; 0h-8h), la possibilité de coller le plus possible aux avancées de terrain apparaissent.

Ce qui a déjà été acté dans le premier document vendredi, quoique insuffisant, va dans le bon sens.

Notre coup de gueule de la semaine passée n’a pas été inutile.

Il s’applique encore cette semaine pour la sortie du décret. Bien que n’ayant plus trop l’impression de prêcher dans le désert, à force, nous allons nous retrouver aphone.


Permanence des soins : la future philosophie

Permettre de dissocier les horaires, reconnaître la régulation, envisager une majoration de régulation médicalisée pour les médecins effecteurs, acter l’astreinte sur la même base que les spécialistes, pouvoir mutualiser dans les horaires les plus difficiles, permettre de coller aux accords locaux qui marchent, tout ceci montre la direction dans laquelle nous allons continuer à progresser.

Et évidemment préserver le volontariat. Quand on regarde trois ans en arrière, on voit bien que ce secteur a bougé du tout au tout, mais nécessite une dépense d’énergie supplémentaire pour convaincre les partenaires pour aller plus loin.

Comptez sur nous pour cette tâche, et sur tous nos représentants locaux pour faire progresser la qualité de vie des confrères dans le sens de leurs aspirations.

Certains, au niveau du conseil de l’UNCAM, verraient bien les généralistes reprendre la nuit en tout temps, en tout lieu et pour tout motif, sans trop honorer les médecins. Ce sont d’ailleurs les alliés des opposants à la convention … cherchez l’erreur !


Médecin traitant : ça marche

Derniers chiffres en date sur le médecin traitant : 4 300 000 de formulaires parvenus aux caisses, 90 % des médecins de famille ont au moins envoyé un formulaire. 97 % des médecins choisis sont des généralistes, 20 % des patients qui avaient un médecin référent ont pris un autre médecin comme médecin traitant (exercice de liberté ?).

Le système marche donc et les patients et les médecins adhèrent en privilégiant le généraliste. La réorganisation se met en place progressivement.


Humeur : les médias et la réforme.

Les médias, surtout la presse générale, ont une drôle d’attitude vis-à-vis de réforme.

Ils écoutent les marginaux et font de micro-trottoirs des plébiscites.

La vraie réponse : le nombre de formulaires n’est que rapidement évoqué pour s’occuper de l’opinion parcellaire de certains qui n’ont aucun légitimité.

Les médecins de famille acceptent pendant ce temps la confiance de leurs patients, voilà la vérité.

N’étant pas médiatiquement exploitable pour augmenter le tumulte, on n’oublie d’en parler.

On retrouve ainsi la même désinformation que lors de l’immense manifestation de 800 personnes.

Sachons lire entre les lignes des articles de presse. La cible n’est pas toujours celle que l’on croit.


D.E.S. de médecine générale et médecins installés : il va falloir y penser !

Dès 2007, les nouveaux généralistes possédant un D.E.S. vont accéder à l’exercice libéral.

Ils pourront ainsi par exemple accéder au C2 de consultant (certes marginal en médecine générale mais néanmoins symbolique).

Il nous faut d’ores et déjà penser à la reconnaissance des acquis de l’expérience des médecins de famille actuellement en exercice afin d’éviter ce qui s’est produit pour les CES de spécialités.

Si pour eux à l’époque il existait deux filières pour accéder à la spécialité, ce n’est pas du tout le cas pour les généralistes qui n’avait qu’une voie de formation possible.

L’UNOF s’attaque donc à ce chantier pour la reconnaissance des médecins en exercice … un de plus !


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Site UNOF www.unof.org rubrique FORMUNOF.


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