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Haro sur la banalisation des dysfonctionnements à l’hôpital public

A nouveau, les urgentistes de l’AMUF dénoncent la logique d’hôpital entreprise qui se généralise sur le territoire. Plus va, disent-ils, plus on recourt au déclenchement de plans blancs pour gérer « la moindre petite alerte ». La semaine passée, le trublion Patrick Pelloux dénonçait la surcharge des urgences, démenti par la direction de l’AP-HP qui prétendait quant à elle qu’il n’y avait pas « d´accroissement particulier de l´activité d’urgences » (lire dans notre édition du 4 mars). Pourtant, bon nombre d’établissements semblent avoir « délesté », tandis que d’autres mobilisaient leurs personnels dans le cadre de plans blancs, en tirant « sur leur fibre sensible », note Christophe Prudhomme, délégué AMUF en Seine-Saint-Denis. Cette façon de faire, déplore l’AMUF, montre bien la banalisation des dysfonctionnements. « Le dysfonctionnement est maintenant un mode de fonctionnement de l’hôpital », résume le Dr. Pelloux.