Parmi les dossiers qui n’en finissent pas, figurent en bonne place l’évaluation des pratiques professionnelles, la classification commune des actes médicaux mais aussi la permanence des soins. Le calendrier conventionnel prévoit pourtant qu’au 15 mars, le décret sur la permanence des soins soit prêt, même paru. Et c’est bien là que le bât blesse. En effet, alors que les syndicats s’étaient mis d’accord sur le fameux « avenant 14 » au cours de l’été 2004, le texte a été retoqué par le ministre de la Santé le 15 septembre dernier pour des « raisons juridiques ». Cependant, avait alors argué Philippe Douste-Blazy, le travail mené autour de ce dispositif par les syndicats et les caisses d’assurance maladie s’était avéré « important et fructueux ».