Efficience et confiance

L’adhésion des médecins de famille à la nouvelle convention va dépendre de la volonté des caisses à appliquer les mesures de la nouvelle organisation.

La première de ces mesures, d’un point de vue chronologique, sera l’application dès le premier mars de la majoration de 5 € par consultation des enfants de 0 à 24 mois.

Derrière, la permanence des soins doit avoir trouvé un financement conventionnel le 15 mars (voir ci-dessous).

Puis, dès le deuxième trimestre, les médecins traitants recevront les premiers règlements de 40 € par patient en A.L.D., pour ceux dont l‘anniversaire de l’entrée dans la maladie exonérante tombait le premier trimestre et qui les auront déclaré médecin traitant.

On voit bien que la Caisse Nationale d’Assurance Maladie va devoir faire preuve de beaucoup d’efficience pour retrouver la confiance des médecins généralistes.

C’est à ce prix que la réforme de l’assurance maladie permettra de sauver le système solidaire auquel nous sommes tous attachés.

Ce prix est simplement celui des engagements tenus.

Comptez sur l’UNOF pour que, dans chaque département, ils soient tenus.

Docteur Michel COMBIER, Président



Permanence des soins: premier tour de table avant texte définitif

Chacun sait l’importance que revêt la permanence de soins pour le succès de la convention auprès des médecins généralistes.

La convention n’attend plus qu’un texte gouvernemental pour accompagner l’organisation.

Le changement à la tête de la Direction de l’Hospitalisation et de l’Offre de Soins en plein dans la rédaction du nouveau texte ne fut pas du meilleur aloi.

Cette semaine devrait permettre les premières réunions bilatérales sur ce texte. Nous aurons donc l’occasion de répéter nos objectifs vers moins de pénibilité, plus de moyens et surtout une sécurisation de l’ensemble que ce soit pour les patients ou pour les médecins. Reprendre en leur état les organisations locales, les améliorer quand nécessaire, permettre la régulation libérale, voilà comment coller au désir des médecins.


Médecin traitantet maîtrise médicalisée.

Comment peut-on vouloir être des partenaires de la gestion de l’assurance maladie sans être impliqués dans la maîtrise médicalisée? Question sans fin pour nos confrères qui devraient prendre position sur ce sujet.

Il faut que nous ayons une visibilité parfaite de la dépense pour pouvoir mettre les politiques face à leurs responsabilités.

En effet, si nous voulons montrer l’inexorable hausse de la demande, il est indispensable de participer à la meilleure efficience du système en rapport avec les enjeux médicaux.

Penser que nous devons rester à l’écart de cette organisation du juste soin, ne pas être ceux qui en définissent le contour, serait suicidaire. Le risque de voir les comptables revenir se mêler de nos affaires doit nous emmener à prendre cette fonction à bras le corps.


Le futur de la rémunération.

Le discours actuel contre la convention n’apporte que peu de revendication sur la rémunération.

Conséquence évidente de la signature par tous les syndicats de l’enveloppe financière.

Chacun voit bien qu’à partir des sommes engagées et approuvées, la surenchère n’est pas possible. Il existe pourtant une progressivité des rémunérations dans le texte conventionnel.

La seule et importante condition repose sur la réussite de la maîtrise médicalisée.

Mais, on peut même penser que si cette maîtrise dépasse les espérances, d’autres possibilités nous seront offertes.

En tout cas, nous resterons toujours demandeurs d’une augmentation de la consultation en plus de celle prévue pour les 2-6 ans. Cette valeur de référence sera un message fort pour la poursuite de l’engagement des médecins de famille dans le nouveau système.


La psychiatrie: exemple de travail coopératif entre généralistes et spécialistes?

De récents événements dramatiques ont mis en évidence les problèmes de prise en charge des patients psychiatriques.

Mais pas seulement. Les nouvelles normes fixées pour l’ALD en cas de syndrome dépressif vont nécessiter un vrai dialogue entre professionnels.

Il faut rapidement trouver le moyens de répondre aux attentes de la société par une plus grande accessibilité des uns et un recours aux avis spécialisés afin de mieux définir le protocole de soins. Souvent la prescription des médicaments psychotropes est la conséquence d’une difficulté de prise en charge plus globale.

Il faut améliorer le travail coopératif entre généralistes et psychiatres. Souhaitons que cet aspect-là fera partie du plan du Ministère de la Santé sur la psychiatrie.


NOMENCLATURE: La consultation approfondie annuelle au cabinet par le médecin omnipraticien pour un patient reconnu atteint d’une ou plusieurs affections de longue durée exonérées du ticket modérateur (CALD): Apprenons à nous en servir

Cette consultation approfondie annuelle a pour objectif de réaliser un bilan approfondi de l’état de santé du patient.

Elle fait le point sur l’ensemble des problèmes du patient, sur la coordination de ses soins, sur les interventions éventuelles des autres professionnels de santé et contribue à son éducation sanitaire et thérapeutique, notamment pour des conseils d’hygiène de vie.

La CALD donne lieu à un compte rendu conservé dans le dossier du patient et dont un double lui est remis. La CALD ne s’applique pas pour des malades hospitalisés.

Les tarifs de la CALD sont: 26 € pour les départements métropolitains – 28,60 € pour les Antilles – Guyane – 31,20 € pour la Réunion.


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Dr Guy Kurtzemann

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