Une convention pour tous

Le retour des formulaires du médecin traitant montre bien que nos concitoyens ont compris l’importance de la réussite de la réforme de l’assurance maladie pour la survie du système de santé solidaire.

Tout comme pour la retraite, chacun sent bien qu’il y a quelque chose à faire et surtout à réussir. Notre responsabilité est lourde.

Dans chacun de nos cabinets que l’on soit spécialiste de médecine générale ou d’organe. Cela ne veut pas dire qu’il faille oublier la défense professionnelle des médecins de famille.

Cette défense, elle se fera au sein des commissions conventionnelles, mais aussi au fil du temps avec l’application des avancées qu’apporte cette convention dans sa première écriture, et ses futures évolutions. Les médecins de famille ont compris que leur rôle sera central.

C’est pour cela qu’ils signent la demande de confiance de leurs patients.

Pour ne pas injurier leur avenir en écoutant les oiseaux de mauvaise augure.

Entre l’expectative et l’espoir, ils se comportent en vrais médecins, qui en doutait? Pas moi, toujours.

Docteur Michel COMBIER, Président


Le Conseil de l’Ordre donne un avis favorable à la convention

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins a donné un avis favorable concernant la convention signée par les syndicats majoritaires chez les généralistes et chez les spécialistes.

Il se réjouit de la mise en place d’un parcours de soins dont le médecin généraliste sera le pivot central et du retour à l’unité du corps médical.

Il s’inquiète d’une certaine complexité.

Comme toujours, quand on essaye de mettre en place un système nouveau, le changement de quelques habitudes demande des mécanismes pour effectuer ces changements.

Toutefois, le Conseil, motivé par une présentation toujours livresque dans un accord, sera sûrement rassuré lors de la mise en pratique, quand les médecins se rendront à la logique du système.



Permanence de soins: un amendement qui va dans le bon sens

Il y a quelques deux mois, nous vous avions signalé la présentation, lors de la loi rurale, d’un amendement qui permettait d’exonérer d’impôts les revenus des médecins effectuant la garde dans des régions démographiques déficitaires, pour 60 jours par an de permanence de soins.

Dans un premier temps, le gouvernement n’y était pas favorable. Notre action pédagogique a porté ses fruits.

L’amendement a été approuvé, fin de semaine dernière.

Tout cela prouve que la prise de conscience sur la permanence de soins gagne du terrain chez les responsables.

Tous les secteurs et tous les exercices ne se ressemblent pas.

Tout ne peut se régler dans le cadre conventionnel, cela nous le disons aussi depuis longtemps. Preuve est là.


Permanence des soins: une certaine impatience.

Le texte définitif du décret de permanence des soins n’a toujours pas été mis à concertation.

Sur le terrain, les médecins s’inquiètent de perdre le cadre légal qui leur a permis depuis deux ans d’obtenir des avancées importantes dans chaque région.

Nous sommes attentifs aux modifications que certains, surtout les urgentistes hospitaliers, cherchent à faire apparaître dans le texte afin de mettre sous leur tutelle les médecins volontaires pour le permanence de soins.

Il est urgent de faire les arbitrages nécessaires afin que la convention mette en place le financement dédié.


Retour au calme

Chacun a entendu les difficultés exprimées par les jeunes médecins en formation ou en cours d’installation.

Nous sommes, à l’UNOF, toujours à leur écoute, et nous croyons que ceux qui ont agité devant leurs yeux le spectre de la disparition de la médecine générale auront une grande responsabilité.

Notre attitude n’a pas changé.

Nous pensons qu’il faut toujours valoriser la formation des futurs généralistes.

Mais faire croire que la médecine générale va être dévalorisée parce qu’on essaye de mettre en place une logique dans le parcours de soins et que tout ne peut pas être donné tout de suite, cela relève du procès d’intention.

Dans leur formation, il faut aussi prévoir des cours sur la difficulté qu’est toujours l’installation en libéral, qui est un secteur concurrentiel.

Eux n’auront pas à faire en plus face à une démographie galopante, comme leurs prédécesseurs des années 80.


NOMENCLATURE: Le forfait pédiatrique FPE: apprenons à nous en servir

Les consultations ou visites effectuées dans les huit jours qui suivent la naissance, au cours du 9ème ou 10ème mois et au cours du 24ème ou 25ème mois inclus par le médecin omnipraticien et donnant lieu à l’examen complet et l’établissement d’un certificat de santé, ouvrent droit, en sus des honoraires à une majoration dénommée forfait pédiatrique enfant (FPE), lorsqu’elles comportent, en sus de l’examen prévu ci-dessus un interrogatoire, un entretien de conclusion avec la conduite à tenir, des prescriptions préventives ou thérapeutiques ou d’examens complémentaires éventuels.

Les consultations ou visites concernées par cette majoration FPE donnent lieu à une mise à jour du carnet de santé de l’enfant.

Le tarif du FPE en vigueur depuis le 27 septembre 2003 s’élève à 5 euros.

Dr Michel ROUZIER


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