Comme attendu, le vote par l’Assemblée nationale du texte de loi sur la fin de vie a été adopté ce mardi de façon consensuelle. Sur les 551 députés participant au vote, 548 se sont prononcés favorablement, les trois derniers – Gilles Artigues (UDF), Hervé Morin (UDF) et Jacques Desallangre (PC) – s’abstenant. L’événement est suffisamment rare pour être souligné : le texte a rassemblé les députés par-delà leurs clivages politiques. C’est d’ailleurs cette impression que Philippe Douste-Blazy a retenue : « pour que cette proposition soit votée, chacun a accepté de comprendre l’autre dans sa différence : celui pour qui la vie est sacrée, celui pour qui la liberté individuelle est inaliénable, celui pour qui l’interdit de tuer constitue une valeur essentielle de la société ».