Pour Philippe Douste-Blazy, les biomédicaments constituent le point d’orgue de la rencontre entre la Science, la Recherche et « les connaissances au service du recul de la maladie et de la victoire de la vie ». Volontiers poète, l’homme n’en est pas moins politique. Aussi n’y a-t-il pas à s’étonner – et encore plus dans le contexte actuel de recherche du prochain locataire de Bercy – si le ministre de la Santé a su, au fur et à mesure de son discours de clôture de la conférence organisée ce mardi par le Leem autour des biomédicaments, louer ainsi les chercheurs tout en replaçant leurs avancées dans un champ plus économico-économique.