N’en déplaise à ses détracteurs, la campagne de communication sur les méfaits de l’alcool que Philippe Douste-Blazy présentait ce jeudi n’est pas une réponse à ceux qui l’accusent de ne pas avoir défendu comme il le devait la loi Evin. En effet, expliquait-il à la presse ce matin, cela fait trois mois que ses services, en collaboration avec l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation à la santé), la MILDT (Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie) et l’ANPAA (Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie) travaillent à l’élaboration de cette campagne : « on ne fait pas un film en trois semaines », argumente-t-il.