Les médecins intéressés … et inquiets.

La place que prendront les médecins dans la réforme dépend beaucoup d’eux.

Au delà des demandes d’accompagnement serinées par les responsables du dossier, le récent sondage du « Quotidien du Médecin » montre un autre visage de la profession que celui d’un corps réactionnaire hostile à tout changement.

S’ils croient à la médecine libérale à la française comme étant la meilleure manière d’obtenir une adéquation entre la demande et l’offre dans un cadre médicalisé, ils acceptent sans réticence l’évaluation des pratiques et l’instauration du dossier médical.

Les spécialistes craignent le médecin traitant et réclament plus de liberté tarifaire, ce qui nous encouragera à être performants afin de n’exclure personne de la nouvelle organisation.

Dans leur direction, la mise en place de la CCAM technique serait un signe fort.

Une rapide mise en chantier de la CCAM clinique rassurerait les spécialités cliniques, dont la médecine générale. Tout cette nouvelle organisation nécessitera un effort de la profession mais aussi, et surtout, et d’abord, un investissement des responsables pour obtenir l’adhésion.

Après deux ans et demi de blocage des honoraires, un signe sur ceux-ci établirait un climat de confiance et continuerait sur la lancée restructurante de 2002.

Le niveau de cette marque de confiance fera aller le système de la théorie des textes à la pratique du terrain.


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Dr Michel COMBIER, Président.


Médecin traitant : les généralistes au cœur du système.

La nouvelle ossature du système de soins reposera sur le médecin traitant.

Cette demande de l’UNOF et de la CSMF fait partie de nos revendications depuis le Projet Confédéral de 1998.

Pouvoir la mettre en œuvre, trouver les moyens de la déployer, évaluer ses effets bénéfiques et ses difficultés devra être l’ambition conventionnelle.

Un challenge pour toute la profession généraliste. Une réelle ambition pour l’UNOF, et pour les omnipraticiens de s’investir dans une réforme qui risque d’être la dernière à se faire avec eux, si elle échoue.


A.L.D. : objectifs et contraintes.

La nouvelle évolution sur les A.L.D. se résume actuellement à un rappel des contraintes déjà présentes lors de la création de ce mécanisme.

Ce rappel au règlement repose sur l’ordonnancier bi-zone. Pour la prescription médicamenteuse mais aussi sur la prescription des examens complémentaires, des transports, des indemnités journalières, etc.

Les différents intervenants doivent s’impliquer dans cette rigueur.

Pas seulement les médecins libéraux mais aussi les médecins hospitaliers, les pharmaciens, les professionnels para-médicaux et les autres prestataires.

Et même les Caisses locales qui souvent n’ont pas un discours très clair quand le patient se renseigne sur ses droits.

Les assurances complémentaires, dont la Mutualité, devront prendre la mesure et leur part de cette nouvelle organisation car ils seront les financeurs de ce qui n’est qu’un transfert.


La démarche qualité : demande forte des patients

La Xème Université d’Eté de la CSMF était consacré à la démarche qualité.

Moment fort : le témoignage de Alain-Michel CERRETTI, Président de l’Association « LE LIEN ».

La demande d’une lisibilité sur la qualité des soins monte en puissance dans la population.

Avant que le contrôleur arrive de l’extérieur, aidons-nous de la Loi de l’Assurance Maladie (pour l’Evaluation des Pratiques Professionnelles) et de la Loi de Santé Publique (pour la Formation Médicale Continue) pour organiser strictement professionnellement ces fonctions, tout en rappelant que la qualité repose sur un investissement financier, qui tôt ou tard, sera demandé au patient cotisant et réclamant.


Permanence des soins : arrêtons les réquisitions débiles et restons près du terrain

La PDS ne marche toujours pas dans certains départements.

Il faut dire que tout tient à une organisation voulue par les caisses, tellement éloignées par leur fonctionnement de la réalité du travail des professionnels libéraux.

Il est évident qu’en l’absence de vrai financement, les volontaires disparaissent et le préfet réquisitionne. C’est le cercle débile actuel.

Il faut rapidement mettre sur l’ouvrage le problème de l’astreinte en restant près du terrain. Il faut permettre aux médecins des zones défavorisées d’avoir une incitation forte dans le cadre de l’astreinte.

Il ne serait peut être pas complètement idiot de prévoir, au delà d’une base commune nationale, des systèmes différents pour les maisons médicales en ville et les médecins de permanence dans des zones pauvres médicalement.

De l’audace et de l’inventivité pour résoudre ce problème !!


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Dr Guy Kurtzemann


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