Le terrain avait été préparé par Xavier Bertrand, jeudi à Opio* et samedi à Ramatuelle**. Les médecins libéraux savaient que leur ministre de tutelle ne viendrait pas leur promettre monts et merveilles. C’est donc sans surprise qu’ils ont écouté Philippe Douste-Blazy insister sur le caractère « très grave » du moment et sur leur importance dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme de l’assurance maladie. Ils ont entendu le message du ministre selon lequel c’est un peu là leur dernière chance de sauver leur exercice de la médecine libérale.