Ce week-end, enfin, le texte de la loi de bioéthique paraissait au Journal Officiel. Posant comme principe indéboulonnable qu’il « ne peut être porté atteinte à l’intégrité du corps humain qu’en cas de nécessité médiale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l’intérêt thérapeutique d’autrui », la loi met un terme au débat passionné du clonage. Un crime contre l’espèce humaine » est en effet créé, interdisant formellement le clonage reproductif, les sanctions prévues pouvant aller jusqu’à trente ans de réclusion et 7.500.000 € d’amende.