Réforme en marche : l’UNOF attentive


Le Comité Directeur de l’UNOF s’est tenu ce week-end.

Les membres ont bien marqué leur vigilance face aux projets gouvernementaux.

Si la réaffirmation de la maîtrise médicalisée fait toujours plaisir à entendre, il y a peu de marge pour que l’économique prenne le dessus.

Le comité de vigilance, inclus dans la Loi, peut représenter un réel danger de blocage comptable des dépenses. Echaudés par deux années d’inertie sur le domaine de la Santé, les membres de l’UNOF attendent un espoir et des actes.

L’espoir qu’enfin chacun soit mis devant ses responsabilités et que l’échec des négociations conventionnelles ne soit pas a priori le fait des libéraux.

Des actes :

  • une rémunération en rapport avec la mobilisation des moyens et la charge de travail, par la Nomenclature des actes cliniques,
  • l’affirmation du rôle central du médecin généraliste comme médecin traitant responsable de la coordination des soins dans la plupart des cas,
  • et la résolution du problème de la Permanence des soins.

C’est à la hauteur de l’investissement que nous verrons la volonté politique.

Docteur Michel COMBIER.


La Permanence de soins : la CNAM face à ses responsabilités

La réunion de ce mercredi 16 juin doit terminer les différentes discussions sur la permanence des soins.

On est loin du but car, depuis toujours, la CNAM considère que le médecin vaut ce que la Caisse peut lui donner.

Alors que la vraie valeur de la permanence de soins repose sur la rémunération de la pénibilité.

  • Pénibilité de la fonction liée à l’astreinte.
  • Pénibilité des actes effectués à des heures différentes de celles ouvrables.
  • Pénibilité de la poursuite de l’activité habituelle après celle de permanence.

Evidemment, il s’agit là de la confrontation de deux mondes.

Si la CNAM ne peut pas tout financer, on peut le comprendre dans la période actuelle de difficulté budgétaire.

Mais, au moins, qu’elle reconnaisse nettement le mérite des médecins et ils donneront prorata des moyens engagés.

Cela commencera sûrement par une diminution du nombre de secteurs et des plages horaires.


Médecin traitant : essentiellement le médecin de famille.

La Loi demande que soient fixés les accès directs à nos amis spécialistes.

On parle de parcours de soins par rapport à des protocoles ou des fonctions particulières.

Il semble en effet absurde de devoir passer chez un généraliste quand une consultation anesthésiste est nécessaire en vue d’une intervention chirurgicale.

Mais, les omnipraticiens ne deviendront pas de fait des spécialistes si leur rôle se borne à une gare de triage des accès aux spécialités. Nous avons plus d’ambition.

Le médecin de famille doit par essence être ce qu’il a toujours été : le médecin de la prise en charge globale du patient et le coordinateur du meilleur soin.

Dossier Médical Personnel : ne pas trop compliquer, ne pas effrayer.

Attention aux « Géo Trouvetout » de l’informatique médicale. Chaque médecin doit être partenaire de la coordination.

Et l’accès au dossier des patients doit être permis à tous ces médecins.

L’importance de connaître le trajet et les examens ne doit pas entraîner une usine à gaz onéreuse et peu fonctionnelle.

Certains médecins s’inquiètent de cette évolution.

Il faut pour toute l’élaboration du projet un véritable partenariat avec les médecins, et au-delà avec tous les professionnels de Santé.

Le succès dépendra de l’ouverture d’esprit des promoteurs et de l’intelligence du donneur d’ordre.

L’oubli de l’hôpital : le prix de la paix sociale

Les dépenses hospitalières sont les grandes absentes de la réforme de l’Assurance Maladie.

On sait, pour l’avoir expérimenté, que jamais le secteur hospitalier ne sera rendu responsable d’aucune dérive.

Il augmente ses prescriptions vers le secteur libéral, ce qui charge la barque des dépenses de ville, sans entraîner de péréquation pour compenser cette dérive.

Mais, il en va de même pour la démarche qualité et l’évaluation des pratiques médicales. On ne comprendrait pas que les mêmes règles ne soient pas appliquées pour les deux secteurs.

Il n’existe pas de qualité de droit divin.


FORMUNOF vous propose des formations validées, indemnisées 15C/jour soit 600 € par séminaire :

 « Stratégie diabète type 2 » : 8 et 9 octobre 2004 au HAVRE ; 19 et 20 novembre à MARSEILLE

 « Prise en charge risque vasculaire (HTA)»: 3 et 4 décembre 2004 à MARSEILLE

 « Handicaps » : 10 et 11 décembre à PARIS

 « Prise en charge patient asthmatique » : 15 et 16 octobre 2004 à MARSEILLE

Contact : FORMUNOF 79, rue de Tocqueville 75017 PARIS

Tél. : 01.43.18.88.30

Fax : 01.43.18.88.31

E-mail : formunof@csmf.org


Découvrez les produits de la M.A.C.S.F. en Prévoyance et Assurance-Vie :

http://www.macsf.fr/

Tél : 0 810 40 80 20 (No Azur)

La Dépendance :

Contrat SAFIR de l’AG2R

Tél. : 01 43 95 51 37

http://www.ag2r.com/

Dr Guy Kurtzemann


UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille

79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS

Tél. 01 43 18 88 30

Fax. 01 43 18 88 31

Web : http://www.unof.org/

Ecrivez-nous : E.mail : unof@csmf.org